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Les sept employés, des stations d'essence du chalet des pins destinées à
être rasées pour les besoins du tracé du viaduc géant «Transrhumel»,
seront intégrés à NAFTAL, a indiqué le directeur de l'énergie et des mines de
la wilaya de Constantine, Ahmed Bouzidi.
Il est rappelé, dans ce cadre, que ces stations données en concession par cette dernière à des gérants privés seront démolies à brève échéance pour faire place nette aux travaux de réalisation du pont. Cette décision «d'expropriation» n'a pas été, comme on pourrait s'en douter, sans poser de problèmes. En effet, la trentaine de familles des gérants des stations n'ont pas manqué de se manifester et de monter au créneau pour exiger des indemnisations, mais aussi des compensations en leur accordant des sites adaptés pour y construire d'autres stations et poursuivre l'activité. L'autre aspect qui était soulevé parallèlement, même si cela a été fait de façon plus discrète, concernait les sept travailleurs employés dans ces stations qui se retrouvaient du jour au lendemain abandonnés sur le bas-côté et en chômage. Ces employés n'ont pas non plus manqué à leur tour d'entreprendre des démarches auprès de plusieurs administrations et institutions locales élues pour le faire savoir. Selon le premier responsable du secteur de l'énergie et des mines, «si la question des indemnisations, à proposer aux propriétaires ou gérants contre l'abandon de leurs biens à l'administration, n'a pas tardé à être réglée par une avance de sommes d'argent atteignant jusqu'à 50 millions de centimes pour certains d'entre eux, le cas de leurs employés demeurait entier et pendant». Toutefois, et en faveur de ces derniers, «j'ai moi même, dira-t-il, saisi par correspondance écrite et officielle, les trois directions régionales de NAFTAL (commercialisation, développement et distribution) pour faire valoir la nécessité de prendre en charge le cas de ces sept employés tous chefs de famille et de les intégrer dans leurs effectifs. En effet, estime-t-il, il serait un peu injuste que les gérants aient pu être indemnisés et que leurs employés se retrouvent abandonnés à leur sort. Et je n'écarte pas, en cas de difficultés à cet échelon, de saisir même la direction générale de la société pour leur redonner espoir et leur trouver un travail afin de subvenir aux besoins de leurs familles». |
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