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Le Comité National pour la
Défense des Droits des Chômeurs (CNDDC) dénonce, dans un
communiqué rendu public hier, «l'arrestation abusive» et «non justifiée» de ses
animateurs qui se dirigeaient vers la Présidence de la République pour y observer un
«rassemblement de la dignité» afin d'exiger la satisfaction de leurs
revendications.
Selon le CNDDC, les services de police «ont procédé, dès la matinée (7h 15mn), à l'arrestation arbitraire de 07 membres du comité devant le siège de la maison des syndicats, sise Dar El Beida-Alger» avant de les libérer «une heure plus tard». La même source indique que d'autres arrestations ont été opérées par la police aux alentours du lieu de rassemblement. «Les mêmes services de police ont procédé à l'arrestation de 25 membres de notre comité au niveau de la Présidence, nous avons assisté aujourd'hui à une véritable chasse aux chômeurs», ajoute le communiqué de la CNDDC. Deux parmi les membres du Comité ont été libérés en fin de matinée. «Le CNDDC exige la libération immédiate et inconditionnelle» du reste de ses militants qui ne font que «lutter contre la fatalité du chômage, pour un travail décent et une vie digne». Pour rappel, le CNDDC revendique une «allocation chômage à hauteur de 50% du SNMG pou tout demandeur d'emploi», l'octroi d'une «assurance sociale pour tous les chômeurs» avec un «accès gratuit aux loisirs et au transport». Il est également revendiqué «d'associer les comités de chômeurs dans l'élaboration des politiques de l'emploi et le contrôle de la distribution des offres d'emplois», ainsi que la «suppression du service militaire pour les jeunes de 25 ans et plus» et «la baisse de la durée du service militaire à 06 mois». Le CNDDC estime que la «politique répressive» des pouvoirs publics «est une grave entrave à la dignité humaine et aux droits d'organisation et d'expression consacrés par les textes fondamentaux de la République». |
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