
Les étudiants du
nouveau système LMD (licence ? master ? doctorat) des départements de génie
civil, hydraulique, mécanique, informatique et électrotechnique dénoncent dans
leurs communiqués n°1 et 3 certains problèmes parmi lesquels nous pouvons lire
«nous demandons un traitement égal, entre les étudiants de 1ère année et 3ème
année lors des délibérations (étudiants qui ont des dettes)», «revoir les
dettes contractées en 2ème année pour les étudiants de 3ème année du département
de génie civil et leur assurer un traitement uniforme au même titre que les
autres départements», «examiner de nouveau les délibérations du département
électrotechnique, plus particulièrement les dettes de troisième année» etc. Dans
le communiqué n°1, il est précisé que «en l'absence de dialogue nous avons
décidé de recourir à un mouvement de grève illimité à compter du lundi 26
septembre jusqu'à satisfaction de nos revendications».
Dans le communiqué
n°02 adressé au recteur de l'université nous pouvons lire «les négligences pour
le règlement des revendications des étudiants et le refus du dialogue et de la concertation dont
fait preuve la faculté des
sciences et sciences de l'ingénieur bien que l'administration ait été informée
de nos revendications. Après trois jours de protestation devant la faculté (26, 27 et 28
septembre), la situation n'a
pas changé ce qui nous a poussé à décider d'un
mouvement de grève devant l'entrée principale de l'université à compter du
dimanche 02 octobre». Toutes les structures situées dans «l'ancienne
université» sont paralysées depuis le 02 octobre jusqu'à ce jour. Un groupe
d'étudiants nous a confirmé «qu'une réunion s'est tenue le 02 octobre au niveau
du rectorat et a regroupé le vice-recteur chargé de la pédagogie, les doyens, vice-doyens,
les chefs de départements et dix étudiants mais aucune décision n'a été prise
pour solutionner nos problèmes, nous sommes restés sur notre faim...» et
d'ajouter «nous demandons une commission d'enquête interne, c'est-à-dire de
l'université afin d'apporter toute la lumière sur les revendications des étudiants.