Le MC Alger connaît une situation confuse après le départ inattendu de l'entraîneur Abdelhak Benchikha. L'équipe, qui a programmé un stage durant l'arrêt du championnat, est démobilisée, indique-t-on. La direction du club, soumise à une course contre la montre, a déjà pris attache avec plusieurs entraîneurs, notamment Robert Nouzaret, François Bracci et Nouredine Zekri. Ces techniciens avaient déjà pris en main l'équipe par le passé.

Nouzaret exige le paiement de ses arriérés de salaires et primes. Ce dernier est libre de tout engagement et les supporters sont favorables à son retour. Il en est de même pour Bracci, qui refuse de reprendre du service au MCA avant l'apurement de sa situation financière. Quant à Zekri, plusieurs dirigeants s'opposent à son retour, en premier lieu le coordinateur de la section football, Omar Ghrib. Cette situation divise les dirigeants du Mouloudia qui doivent engager un entraîneur avant la reprise du championnat. En parallèle, la signature du contrat avec la nouvelle société italienne, qui devrait acheter des actions du club, est retardée. Des dirigeants au sein du Mouloudia continuent à marquer leur opposition, parasitant le processus de la conclusion du contrat avec les Italiens. A cela s'ajoute le conflit opposant l'ancien président du CSA-MCA, Amrous, et Zedek, ce dernier revendiquant son statut de président du CSA à la faveur d'une décision de la justice.

Cette cacophonie fait craindre le pire aux supporters du Mouloudia qui menacent de se rendre au siège du club pour procéder au «nettoyage», disent-ils.