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Les dispositions pratiques relatives à l'opération de relogement des
résidents des bidonvilles et ceux de la vieille ville, ont été au centre d'une
réunion-débat organisée, hier matin au centre culturel Benbadis
par le conseil consultatif du mouvement associatif de Constantine et les
responsables de la Société
d'architecture et d'urbanisme (SAU) à l'intention des membres de 113 comités et
associations de quartiers représentant ces populations. Dressant un bilan du
travail accompli depuis le lancement de l'opération, le 5 septembre dernier et
qui a abouti à la distribution de 8.83O logements, M. Bahi,
directeur de la SAU,
a estimé que «la première phase de travail qui vient de se terminer a été
globalement réussie » et a parlé d'un taux de réussite à hauteur de 98%». Evoquant
le problème des omissions dans le recensement qui a été soulevé par des
intervenants, le directeur de la
SAU a estimé «que celles-ci n'ont pas dépassé le nombre de
deux par site. Mais il faut signaler aussi que la commission avait reçu pas mal
de listes erronées établies par les comités de quartiers».
Dans son développement, l'orateur a été amené à citer le cas du site «Sotraco» dans le quartier de Boudraâ Salah, dont les bénéficiaires seront délocalisés à la fin de ce mois d'octobre, en indiquant que des veuves et des femmes divorcées ont eu droit à des logements. A propos des opérations de recensement qui se déroulent dans la haute et la basse casbah, il a indiqué que celui concernant Souk El-Asser et Rahbet Essouf a été achevé et cela va être au tour de la vieille ville (Souika). Au cours de leurs interventions, les représentants des secteurs urbains ont jugé que les opérations de recensement se sont déroulées dans la transparence et que les seules défaillances ont été relevées au niveau des recours. Parce que les recours, a déploré un intervenant, ne sont pas passés par le président du comité de quartier mais ont été déposés directement à la daïra». «Tout recours doit passer par le comité de quartier sinon il sera rejeté», lui a répondu M. Bahi. Interrogé à la fin de la rencontre, M. Louifi, président du Conseil consultatif du mouvement de la société civile, dont le mandat vient d'expirer, a estimé, à propos des recours, qu'il faut «éviter les habituels rassemblements des concernés devant le siège de la daïra. Nous avons aussi fait savoir aux comités de quartier qu'ils seront les seuls habilités à assister à l'examen des recours qui vont démarrer la semaine prochaine. Ces derniers doivent jouer leur rôle d'interface entre la population et les autorités, en portant les doléances des gens qu'ils représentent devant les instances habilitées. En ce qui concerne les représentants des habitants de la vieille ville, présents à la réunion, ils ont été mis au courant de l'étape à laquelle est parvenue l'opération de recensement et invités à collaborer étroitement avec les recenseurs pour la réussite du travail», a terminé M. Louifi. |
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