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Le chantier du
tramway d'Oran semble enfin être reparti du «bon pied». Une cadence des travaux,
de plus en plus soutenue, un meilleur entretien de l'environnement immédiat des
chantiers, en plus du traitement de la chaussée aux abords des rails pour
faciliter la circulation automobile, comme ce fut précisément le cas au
boulevard de l'ANP. A cela, il faudrait ajouter la
cadence, de plus en plus relevée, constatée depuis plusieurs semaines déjà dans
le rythme des travaux, notamment au boulevard Maâta
Mohammed El Habib, où le chantier semble tourner à plein régime, de jour comme
de nuit, sous les projecteurs. Selon des sources proches du groupe espagnol
chargé de la réalisation du projet, cette nouvelle dynamique n'a pas de secret.
Elle est le résultat «d'un effort organisationnel qui commence à donner ses
fruits de la part d'Isolux Corsan
Algérie, chargé du génie civil, au sein de Tramnour.»
Cette «réorganisation», ajoutent les mêmes sources, s'articule principalement
autour d'un renforcement des effectifs qui a quasiment «doublé» ces derniers
temps. Un redéploiement qui s'appuie également, précise-t-on, sur le recours à
un personnel «hautement qualifié», appelé à intervenir notamment dans les sites
dits sensibles, comme au centre-ville. Des sites qui nécessitent parfois, note-t-on,
«une intervention manuelle, qui exige un grand degré de compétence, au lieu
d'utiliser les engins, et ce, pour des considérations de sécurité pour éviter
tout risque d'accidents.»
Cette même catégorie de personnel est également sollicitée, ajoutent nos sources, sur les chantiers nécessitant une haute technicité comme les ouvrages d'art, «à l'exemple du pont de Haï Essabah, dont la stature a déjà pris forme et où les travaux sont presque achevés.» Pour rappel, le chantier du tramway d'Oran a connu des retards considérables pour des raisons parfois objectives. En début de cette année 2011, des problèmes de financement sont venus compliquer d'avantage le bon déroulement des travaux, à cause notamment d'un retard de paiement par l'EMA d'une somme de 40 millions d'euros, à Tramnour. Une somme qui représentait le montant des travaux complémentaires que le groupement espagnol «Tramnour», maître d'ouvrage du projet, avait dû opérer sur demande du maître d'œuvre délégué, l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA). Des travaux complémentaires qui ont nécessité plusieurs semaines de négociations entre les deux parties, rappelle-t-on. Ce problème de financement avait, pour rappel, retardé le lancement de la phase de l'hyper-centre qui s'étend de la place du 1er Novembre jusqu'à l'extrémité de la rue Mohammed Boudiaf en passant par le boulevard Emir Abdelkader, car nécessitant des moyens matériels spécifiques et un personnel hautement spécialisé, vu la nature particulière du site qui nécessite une intervention limitée dans le temps. |
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