En présence des
autorités civiles et militaires, élus, enseignants chercheurs, étudiants et
représentants de la
société civile, l'ouverture de l'année universitaire 2011/2012
a été lancée, hier à Adrar. Dans son allocution d'ouverture, le Professeur
Abbassi Ammar, recteur de l'université africaine d'Adrar, a
rappelé le bilan des réalisations d'une année à la tête de l'université
d'Adrar. L'on apprend que pas moins de 1.703 nouveaux bacheliers ont fait leurs
choix pour l'université d'Adrar, ce qui va élever le nombre total des étudiants
à l'université à plus de 6.000 répartis sur trois facultés et 20 départements
dans différentes spécialités, encadrés par 240 enseignants chercheurs de
différents grades. Cette année universitaire est marquée par l'ouverture, pour la première fois dans
l'histoire de l'université d'Adrar, de six formations de magister dans les
spécialités énergie renouvelable, histoire, sociologie et littérature arabe et 7
en master en informatique, physique, histoire, charia et littérature. Pour la graduation, une
formation de licence en français a vu le jour en collaboration avec
l'université de Batna, ce qui va permettre de surmonter l'obstacle de manque
d'enseignants surtout dans les ksour. Dans le volet de la recherche scientifique,
03 laboratoires ont été agréés durant cette année, deux en sciences techniques
et un en sciences humaines, pour les Projets nationaux de recherche (PNR). Il
est à noter que l'université d'Adrar a été agréée pour gérer 14 projets dans
différents domaines en relation avec le développement de la région du Sud tels que
les projets en énergie renouvelable dans la willaya d'Adrar connue par
un taux d'ensoleillement parmi les meilleurs au monde avec de plus de 3.900 h/année
et un régime de vent de plus de 5
à 9 m/s, indique le Dr Benatella Ali, directeur du
laboratoire d'énergie renouvelable à l'université d'Adrar. Dans le cadre de
l'ouverture de l'université sur le milieu socioéconomique, 05 autres unités de
recherche ont été agréées par le ministère de l'Enseignement supérieur en
faveur des chercheurs, d'où le nombre des unités de recherche agréées s'élève à
18 unités dans plusieurs domaines de recherche. Durant cette année aussi, deux
conventions de coopération internationales ont été signées, une avec la Jordanie l'université
Elhoucine Ibn Talale et la
deuxième avec l'université El Khartoum du Soudan, deux autres
conventions sont en phase finale de signature, la première avec
l'université de Tarragone en Espagne et l'autre avec l'université Paris-8, ajoute
le Professeur Abbassi Ammar, recteur de l'université d'Adrar. Dans le cadre de
conventions et coopération locale, l'université a signé une convention avec le
centre d'énergie renouvelable d'Adrar, le centre est un champ propice pour
effectuer des travaux de recherche expérimentale pour les chercheurs et les
étudiants grâce à ces équipement spécialisés dans le domaine de l'énergie
renouvelable et une deuxième avec l'agence nationale des ressources en eau. Dans
l'axe des infrastructures réalisées cette année, l'université africaine d'Adrar
a bénéficié de la réception de 3 amphis
de 450 places pédagogiques et 12 salles de travaux dirigés. Il est à noter que l'université d'Adrar a bénéficié d'un autre pôle
universitaire de 8.000 places pédagogiques, dont les études sont en cours pour
lancer la réalisation.