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Dans le cadre des dispositions prises par la direction du commerce pour
la réorganisation des marchés de la ville, une enveloppe financière de 250
millions de dinars a été débloquée pour la réhabilitation de 25 marchés
couverts.
Selon des sources proches de la wilaya d'Oran, outre cette enveloppe, il sera procédé à la réalisation de 13 marchés de proximité. De son côté, l'APC d'Oran a procédé à d'importants travaux de réhabilitation au niveau de 18 marchés couverts. Malgré ces travaux d'aménagement et de réhabilitation effectués pour inciter les marchands à rejoindre leurs stands et libérer les espaces publics, rien n'a été fait. Les marchés de Sidi El-Houari, d'Eckmühl, de Haï Derb, de Petit Lac, de Haï Oussama, entre autres, sont pratiquement boudés par les marchands, qui préfèrent plutôt les trottoirs et les placettes pour étaler leurs marchandises. Généralement, ces marchands argumentent leur choix par la concurrence déloyale des ambulants, qui en plus ne payent aucune taxe. Selon les derniers recensements effectués par les services de la commune, plus d'une trentaine de marchés parallèles ont été recensés, alors que le nombre de marchands ambulants dépasse les 3.000. D'autre part, plus d'une centaine de box à l'intérieur des différents marchés couverts sont abandonnés par leurs propriétaires qui préfèrent étaler leurs marchandises à l'extérieur, sur la voie publique. Selon des sources proches de la commune d'Oran, dans un souci d'obliger les propriétaires de ces stands à rejoindre leurs étals et libérer l'espace public, des dispositions ont été prises par les services de la division des affaires économiques (DAE) de l'APC d'Oran. Nos sources indiquent, dans ce contexte, que dans une première étape, des mises en demeure seront adressées à des marchands répartis entre une dizaine de marchés couverts inexploités. Selon nos interlocuteurs, sur la trentaine de marchés couverts que compte la commune, une dizaine ont été abandonnés par les marchands qui préfèrent rejoindre les marchands ambulants illicites sur la voie publique, généralement sur les artères mitoyennes aux marchés. Les récalcitrants pourraient se voir retirer définitivement leurs étals. Avant d'adresser ces mises en demeure et dans le cadre des dispositions visant la réorganisation des marchés, tous les secteurs urbains avaient été instruits pour procéder au recensement des marchands bénéficiaires de stands à l'intérieur des marchés couverts, mais qui préfèrent étaler leurs marchandises à l'extérieur. Ce recensement devrait permettre, dans une première étape, aux services concernés d'adresser des mises en demeure aux commerçants contrevenants, les sommant de rejoindre leurs étals. Dans une seconde étape, les mêmes services pourraient recenser les marchands illicites qui squattent les espaces publics aux abords immédiats des marchés. |
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