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La Ligue de football professionnel, qui est supposée être l'émanation des clubs, semble
s'éloigner des intérêts de ces derniers. La dernière sortie du vice-président
de la LFP, Abdelkrim Medouar, met à nu les
dissensions qui mineraient cette Ligue.
Elue en juillet dernier, la LFP n'a pas encore tenu la réunion de son bureau pour la répartition des tâches. Elle continue de fonctionner avec la composante de l'ancienne ligue nationale, a relevé Medouar qui a demandé au président de tenir des réunions périodiques et d'officialiser chaque membre dans son poste. L'inertie que connaît la LFP a amené Medouar à menacer de réactiver l'association des présidents de club de football professionnel. Cette association était présidée par l'actuel président de la LFP et ancien président du CRB, Mahfoud Kerbadj. Medouar, qui affirme être le représentant des présidents de club au sein de la LFP, a émis des réserves sur certaines décisions prises par la Ligue, dénonçant la politique du «deux poids, deux mesures», pour reprendre ses propos. C'est dire qu'il y a un malaise au sein de la Ligue, d'autant plus que certains présidents de club se disent «perplexes concernant le traitement des dossiers où le CRB est impliqué». Aussi, Medouar aurait souhaité que le bureau de Ligue tienne une réunion dans l'immédiat afin de lever toutes ces équivoques et surtout débattre du code disciplinaire et de la sanction à huis clos. Pour rappel, Kerbadj avait affirmé que le bureau de Ligue se réunira au courant de cette semaine et que des mesures seront prises pour alléger les sanctions du huis clos. Parallèlement, le président de la commission de discipline, Hamid Haddadj, avait affirmé que «le huis clos sanctionne une infraction» et que sa commission ne compte pas faire marche arrière tant que les fumigènes fusent des gradins. Affaire à suivre... |
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