Lors de la conférence de presse organisée hier dimanche, la sûreté de wilaya de Constantine, a annoncé que ses services ont traité au cours de la semaine dernière une affaire de faux et usage de faux de document officiel et d'une autre de détention et commercialisation de psychotropes et de port d'arme prohibée.

Ainsi, la brigade de recherche et d'investigation (BRI) dépendant de la sûreté urbaine de la wilaya, a traité une affaire de falsification d'un permis de conduire, dont l'un des mis en cause, âgé de 30 ans a été arrêté à un barrage lors d'un contrôle de routine le 25 septembre dernier. L'individu était au volant d'une voiture avec un permis de conduire reproduit « de façon presque parfaite », selon le rapport de la police scientifique. Appréhendé, il a été remis aux éléments de la BRI à qui il a déclaré lors de son interrogatoire, « qu'il a dû payer quatre millions de centimes pour obtenir son faux permis d'une personne habitant la nouvelle ville de Ali Mendjeli ».

L'enquête ouverte pour retrouver un présumé complice n'ayant pas encore donné de résultat, le conducteur présenté au cours de la semaine dernière au procureur de la République du tribunal de Ziadia, a bénéficié de la liberté provisoire.

La 1ère sûreté urbaine située au centre-ville a traité pour ce qui la concerne, une affaire de détention et commercialisation de psychotropes. C'est sur informations faisant état de la présence de vendeurs de ces produits que la police de 1ère sûreté urbaine de Aouati Mostefa ont arrêté un jeune de 25 ans circulant sur une moto. Fouillé, il a été trouvé sur lui 20 comprimés de Parkédil, deux armes blanches et une somme d'argent de plus de un million de centimes. Une perquisition, à son domicile a permis la saisie d'une plaquette de 12 Parkédil, et plus d'une centaine de boîtes et plaquettes de comprimés d'autres natures et d'anti-inflammatoires. Présenté au tribunal de Ziadia, il été placé sous mandat de dépôt.