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Saïda: Peut mieux faire

par Ali Kherbache

Le quartier Commandant Mejdoub, sis à la périphérie sud de la ville de Saîda, craint pour sa sécurité et revendique un meilleur statut, à la mesure de sa popularité, soutient un résident «ayant grandi avec ce bourg», planté sur la rive ouest de l'oued Saïda.

«Nous craignons les crues de l'oued, les inondations et les déversements des eaux de pluie depuis les monts de Sidi Abdelkader», ajoute l'autochtone «aussi l'aménagement des voies et artères, s'avère-t-il indispensable» dira-t-il, poursuivant «qu'il est nécessaire de multiplier les voies d'accès au quartier, car hormis celle du pont de Sidi Gacem, le visiteur notamment ne peut accéder au quartier. Seuls les habitants connaissent les issues du vieux Saïda, ou la piste de Sidi Mâamar qui longe le cimetière de Sidi Zeher. En effet, confiné dans un site abrupte, au pied des monts, et séparé du centre par l'Oued Saïda, le quartier Commandant Mejdoub, du nom d'un illustre «combattant de la liberté» est en quête de mouvance, d'espace et d'aération environnementale.

«Le projet d'aménagement du quartier est en voie d'achèvement», rassure le délégué de l'APC pour ce territoire extensible à volonté, une importante enveloppe financière sera consacrée à la réhabilitation du quartier», annonce-t-il, pour rassurer les concitoyens à l'approche de la saison des risques. «L'hiver et ses aléas menacent cette poche latérale de la ville des eaux, ayant connu des frayeurs par le passé», et les angoisses de l'hydre sanguinaire, est-il souligné, à la faveur de son emplacement géo stratégique, favorisant surtout la fuite ou l'asphyxie, explique le résident ayant connu les affres de cette période sombre de la ville et du pays. Mais ne dit-on pas que la guerre se prépare en temps de paix rappelle-t-il, car la saison de tous les dangers frappe aux portes des insouciants conclut-il.