« Rien n'est encore réglé et le MOC n'est pas encore sorti de l'auberge !»,
nous a déclaré Messaoud Bourfaa,
le président du MOC auquel a été confiée également la présidence du CSA/MOC, jeudi
dernier à l'issue d'une assemblée générale qui a débouché sur le retrait de
confiance à Hakoum Madani, le président du club
amateur. S'il se dit honoré par la confiance qui a été
placée en lui par la famille mociste et qu'il fera
tout pour être à la hauteur. Messaoud Bourfaa ne s'est pas montré enthousiaste par cette nouvelle
responsabilité. Il a souhaité que le déblocage des comptes du club qui contient
une somme de 5 milliards intervienne le plus tôt possible pour permettre à
l'équipe de souffler. «L'argent fait défaut et les membres de la SSPA/MOC refusent toujours de
mettre la main à la poche pour nous aider à sortir l'équipe de l'ornière», dira-t-il.
La destitution de Hakoum Madani est intervenue après
la décision prise par les 86 membres qui constituent l'assemblée générale du
club amateur et qui se sont réunis jeudi après-midi, en séance extraordinaire, à
la maison de jeunes Ahmed Saadi de la cité Filali, en
présence du représentant de la DJS,
d'un huissier de justice et ce, en l'absence du principal intéressé, Hakoum Madani. Outre le retrait de confiance à ce dernier, les
membres de l'AG ont plébiscité le seul candidat à sa succession, en
l'occurrence Messaoud Bourfaa
qui préside aussi la SSPA/MOC.
Par cette voie, les initiateurs de cette assemblée générale extraordinaire
espèrent débloquer la situation et sortir le MOC des grosses difficultés aussi
bien financières que structurelles qui mettent en péril son devenir. Enfin, signalons
qu'une réunion du conseil d'administration de la SSPA/MOC était programmée
hier avec à l'ordre du jour, a-t-on appris, l'éventualité de l'ouverture du
capital de la société.