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C'est en présence d'un fort cordon de sécurité de la gendarmerie
nationale que tôt dans la journée du jeudi dernier, la brigade de démolition de
la mairie de Constantine a procédé à la démolition de 12 constructions
illicites à «El Djedour» situé à proximité du
lotissement des moudjahidine et dépendant du secteur urbain de la cité des
Mûriers.
L'opération qui a duré de 08 heures jusqu'à 14 heures, a été supervisée par le directeur de l'urbanisme de la municipalité, Moussa Mechouche, qui a souligné «la détermination des autorités locales de continuer la lutte contre les constructions illicites et ce, jusqu'à l'éradication de ce phénomène». En tout cas, cette mesure de démolition a suscité la protestation des familles concernées, qui ont essayé de barrer la route et empêcher l'équipe de démolition d'accéder au site, mobilisant pour ce faire des parents et des proches. En effet, ils étaient plus d'une centaine de contestataires à proférer des insultes et lancer des menaces à l'encontre de l'équipe de démolition, qui a essuyé également plusieurs jets de pierres. Selon l'adjoint du directeur de l'urbanisme, «les jets de pierres ont eu pour effet de casser le pare-brise d'un engin. Cette agression a occasionné des blessures au dos du chauffeur qui a été évacué à l'hôpital pour soins». Et d'ajouter : «Ces actions négatives ne nous empêcheront pas de poursuivre les démolitions de toute bâtisse érigée sans autorisation et sans accord de l'administration». Et d'annoncer dans ce cadre que le programme tracé pour la brigade de démolition prévoit dès ce dimanche la mise à terre d'une vingtaine de maisons érigées illicitement. De même que par la suite, le programme prévoit également des opérations de démolition de pas moins de 80 constructions tout aussi illicites, réparties entre El Berda et les terrains Bachtarzi, et d'autres encore au niveau du lotissement Naadja Essighira. «Nous avons commencé par les constructions illicites, mais les autres bâtisses non conformes sont tout aussi concernées, même si nous avons préféré ajourner leurs cas pour plus tard. D'autant plus qu'il s'agit en réalité de cas isolés, dont le traitement peut se faire par l'éventualité de simples recours à la justice». |
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