Les travaux du
projet du tramway continuent de faire subir aux citoyens et à leurs activités
de grands désagréments. Depuis trois jours déjà, la fermeture du rond-point de
Haï Sabah n'a fait qu'accroître ces désagréments. La cause de cette situation
est l'avancement des travaux du projet. La circulation a été déviée et depuis, des
embouteillages monstres sont signalés au rond-point. Il s'agit d'un véritable
entonnoir pour les files interminables de voitures. «La situation est d'autant
plus insupportable que les travaux risquent de traîner encore. Lundi, c'était
le tour de l'une des principales artères du centre-ville, le boulevard Emir
Abdelkader de faire l'objet de fermeture. Le projet du tramway d'Oran, lancé
dans des conditions d'études de terrain et de faisabilité aujourd'hui remises
en cause par bon nombre d'experts, ne cesse de soulever chaque jour, des
contraintes et des questionnements pour les autorités locales. «Sous d'autres
cieux, de grandes villes ont connu ce genre de travaux urbains d'envergure sans
que leurs résidents ressentent pour autant les affres de la circulation bloquée,
des poussières suffocantes ou du bruit infernal des engins de chantier», dira
un chauffeur de taxi. Même constat à l'intersection entre l'avenue Hammou Mokhtar (ex avenue St
Eugène) et la rue de Mostaganem communément connue par les Oranais par
l'immeuble Semiramis. La cause de cette situation est
les travaux entamés il y a quelques semaines pour relier les rails de l'avenue Hammou Mokhtar à ceux installées
récemment à la rue de Mostaganem. Depuis, des embouteillages monstres sont
signalés du rond-point de la wilaya jusqu'à la place Aissa
Messaoudi. De surcroît, les travaux des chantiers du
tramway s'étirent à n'en plus finir, occasionnant de véritables goulets à El Makkari, aux boulevards Mostaganem et Maâta,
à l'avenue de l'ANP, au centre-ville... ne sont pas faits pour arranger les
choses.
Les nombreux tronçons qui sont fermés à la
circulation sont autant de goulots d'étranglement qui contribuent à faire
suffoquer Oran.