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Avant même la rentrée universitaire, fixée pour le mois d'octobre, des
étudiants montent au créneau. De nombreux étudiants rencontrés hier sur le campus
Mentouri ont fait part de quelques difficultés
rencontrées au niveau de certains départements, dont celui du droit et des
sciences politiques et des langues étrangères.
«Ces départements semblent être dépassés et sont loin de répondre aux exigences des étudiants», ont-ils affirmé. Ne sachant plus où donner de la tête, des étudiants se trouvent condamnés à errer entre les blocs. Il en est ainsi pour celui des lettres, où se trouvent massés chaque jour plusieurs étudiants venus pour l'inscription, pour un recours ou pour consulter les listes de ceux qui ont été admis au master, ou tout simplement pour avoir des informations. Mais ils soulignent qu'ils ne trouvent souvent pas la bonne information car, en ce qui concerne par exemple le master, l'affichage des listes est promis pour chaque semaine, mais celle-ci tarde à arriver, ajoutant au désarroi des étudiants. Les nouveaux bacheliers, quant à eux, rencontrent des difficultés : et d?une faculté à l'autre, on les trouve complètement perdus à la recherche de l'indispensable information sur les délais à respecter, sur les listes des groupes, etc. Nous avons croisé des étudiants massés devant le département des langues étrangères, qui protestaient car estimant que la réglementation pose un grand problème pour les étudiants titulaires de bac 2006, 2007 et même 2008 : selon la règlementation, ces derniers n'ont pas le droit de dépasser cinq années d'études pour l'obtention de la licence et les redoublants seront renvoyés dans une autre filière où ils recommenceront à zéro. «Je suis là depuis 8 h du matin, a confié une étudiante, mais personne n'est venu nous expliquer la situation». Un autre groupe d'étudiants s'est avancé pour nous dire que «les étudiants concernés par cette loi sont unanimes pour la rejeter car, selon eux, elle les condamne à revenir trois ou quatre années en arrière». Nous nous sommes adressés au secrétariat du département d'anglais pour contacter un responsable. Là, on nous a affirmé que le chef de département est absent pour le moment et il est le seul à pouvoir répondre à nos questions. |
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