Lundi en fin d'après-midi, à l'issue des délibérations du tribunal
correctionnel de Aïn El-Turck,
un prévenu, reconnu coupable de cambriolage, a été condamné à une peine de deux
années de prison ferme. Son coaccusé a, pour sa part, été acquitté au bénéfice
du doute. Selon les faits consignés sur l'arrêt de renvoi, la genèse de cette
affaire remonte à près de trois semaines auparavant et a eu pour théâtre la
localité côtière de Trouville. Un ressortissant
français, affecté en qualité de fonctionnaire aux services consulaires d'Oran, s'est
rapproché de la sûreté urbaine de proximité, sise dans ladite localité, pour
signaler le vol dans sa résidence. Prenant en considération le vol du portable
de la victime, figurant parmi le butin emporté lors du cambriolage, les
enquêteurs de la police judicaire, chargés de cette affaire, ont sollicité les
services de l'opérateur de la téléphonie mobile auquel elle est abonnée. Le
principal mis en cause a été finalement localisé à Oran en utilisant le
téléphone mobile de sa victime. A la barre, il a continué à réfuter en bloc les
griefs retenus contre lui en argumentant sa défense à travers le fait «d'avoir
acheté le portable à une tierce personne». Son défenseur a axé sa plaidoirie
sur le bénéfice des circonstances atténuantes. La victime, présente lors de
l'audience, a, par le biais de son avocat, réclamé des dédommagements.