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La tension qui a caractérisé l'année dernière le front social au niveau
de l'université aurait été particulièrement «préjudiciable» pour les étudiants
en 1re année LMD de l'université d'Oran.
C'est en tout cas ce qu'a affirmé, avant-hier, le recteur de l'université, M. Larbi Chahed, lors d'une conférence de presse animée au niveau du siège du rectorat, en s'appuyant sur un taux de 32% d'étudiants en première année de licence (LMD) qui risquent l'ajournement cette année. Ceci représente ainsi un nombre avoisinant les 3.200 étudiants qui passent actuellement les examens de l'épreuve de rattrapage sur un ensemble de 10.000. Cette même tendance est constatée d'une manière encore plus prononcée chez les étudiants de 1re année de droit, où l'on compte près de 52% qui n'ont pas réussi à «boucler» leur année universitaire avant les épreuves de rattrapage actuellement en cours. Hormis l'incidence supposée des perturbations «d'ordre social», M. Chahed avance une autre explication, celle ayant trait à la méconnaissance des étudiants de 1re année de ce système LMD dont le mode d'encadrement et la densité des programmes représentent, a-t-il dit, des éléments nouveaux qui peuvent être sources de difficulté pour les nouveaux bacheliers. A contrario, le taux des étudiants 2e année LMD admis en 3e a frôlé les 88%, sur un ensemble de 3.000, alors que celui des licenciés cette année a culminé à hauteur de 98% de réussite. Un record, selon le même responsable. |
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