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Le CHU Dr Tidjani
Damerdji, en concertation avec l'université Abou Bekr Belkaïd, a organisé, samedi
dernier à l'hôtel Renaissance de Lalla Setti, sa première journée d'oncologie médicale centrée sur
le thème du «Cancer du sein localement avancé (CSLA)».
«C'est une première pour nous. Nousa a choisi le thème du cancer du sein parce que c'est le premier cancer de la femme, que ce soit dans le monde, en Algérie ou chez nous à Tlemcen, puisque depuis dix ans nous avons 1.500 cas qui ont été traités au niveau de notre service d'oncologie médicale (SOM). Nous avons choisi le cancer localement avancé parce qu'en Algérie on n'a pas de dépistage et les femmes nous viennent à un stade assez avancé, qui ne permet pas quelquefois la chirurgie. On est réunis aujourd'hui pour discuter entre radiologues, anatomopathologistes, chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes, entre autres, pour voir comment on doit prendre en charge les patientes, quelle est la meilleure alternative actuellement en 2011, comment améliorer nos résultats, surtout comment on doit coordonner notre démarche pour aboutir à un consensus de pratique et prodiguer le meilleur traitement?», nous a déclaré la Pr Soumia Ghomari, chef du service d'oncologie médicale (CHUT), présidente du comité d'organisation de cette 1ère JOM, qui nous a indiqué que son service a enregistré (traité) depuis dix ans 3.900 cas de cancer, dont plus 1.500 du sein, soit 100 à 200 cas par an. Les communications s'articulaient autour de la place de l'imagerie (IRM), la chimiothérapie adjuvante (complémentaire), la tomographie par émission de positons (TEP), l'hormonothérapie néoadjuvante, la place de la radiothérapie, la prise en charge des CSLA (expériences des SOM)? On entend par oncologie tout traitement par chimiothérapie et/ou radiothérapie, alors que la cancérologie (ou carcinologie), elle, représente la science médicale d'étude, de diagnostic et de traitement des cancers. On notera la participation à ce symposium d'un panel de spécialistes exerçant au centre anticancer (CAC) d'Oran, au CHUO, CHUT, CHU-SBA, CMPT d'Alger, tels les professeurs S.E. Bendir, A. Kouchkar, A. Bousahba, A. Zemmour, A. Belhadj, S. Ghomari, D. Yekrou, E. Hamzi , entre autres. A souligner la contribution du Pr N. Feham du CAC de Strasbourg. Les débats qui suivirent ont permis d'aborder plusieurs points ayant trait à la radiothérapie adjuvante par rapport au traitement conservateur, au rapport IRM-échographie, la mcrobiopsie (clip), la toxicité (ou risque) cardiaque, le curage, la chimiothérapie adjuvante (celle-ci «est à l'oncologie ce que la canne est au vieillard», dixit Joseph Gligorov, oncologue français). |
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