Le coup de starter de l'année universitaire 2011-2012 a été donné, hier, à la
faculté de médecine. C'est dans de bonnes conditions que les étudiants ont
rejoint leurs amphithéâtres. Selon le professeur Mokhtari,
doyen de la faculté de médecine, environ 50% des étudiants inscrits à la
faculté étaient présents le 1er jour de la rentrée. Cette situation trouve son
origine dans le problème d'hébergement, puisque les étudiants sont originaires
de toutes les wilayas de l'ouest du pays et les cités universitaires n'ont pas
encore ouvert leurs portes pour accueillir ces étudiants. «La faculté de
médecine entame l'année universitaire assez tôt par rapport aux autres facultés.
Cela nous permet de travailler à l'aise durant l'année et de terminer le
programme dans les délais. Toutefois, le fait que les cités universitaires
restent fermées durant le mois de septembre ne permet pas à tous les étudiants
de rejoindre la faculté et entrave, en quelque sorte, notre travail. C'est pour
cela que nous sollicitons les services concernés de se pencher sur le problème
et essayer d'ouvrir les cités universitaires au début du mois de septembre pour
permettre aux étudiants de s'installer et commencer leur année universitaire à
temps», indique de son côté le professeur Aboubakr, vice-doyen chargé de la graduation. Pour ce qui est des
chiffres de la rentrée, quelque 520 nouveaux bacheliers ont été inscrits en
première année de médecine et quelque 300 nouveaux étudiants sont inscrits en 1re
année pharmacie et chirurgie dentaire. Aussi, près de 65% des étudiants sont de
sexe féminin, dira le professeur Boualga, vice-doyen. Le même interlocuteur a ajouté que cette année
le nombre des étudiants inscrits en 1re année de médecine à sensiblement diminué par rapport aux années précédentes où le nombre
avoisinait les 800 inscrits. «Cette diminution nous permettra une meilleure
gestion». Le professeur Boualga a saisi cette
occasion pour aborder le projet de la nouvelle faculté de médecine à l'USTO. «Cette faculté d'une capacité de 10.000 places
pédagogiques, et que nous souhaitons réceptionner dans les meilleurs délais, nous
permettra de régler le problème des places pédagogiques et d'autres problèmes
pour une bonne dizaine d'années et donnera un nouveau souffle à notre faculté. Cette
structure d'envergure permettra une fois réceptionnée de regrouper tous les
départements et tous les niveaux dans un même campus», ajoute le professeur Boualga. Actuellement, la faculté de médecine située à
Saint-Hubert gère trois départements répartis sur le quartier de Sidi El-Bachir (ex-Plateau), pour les départements de médecine
et de chirurgie dentaire, et le campus Taleb Salim (IGMO), pour le département
de pharmacie. Cette idée a été soutenue par le professeur Mokhtari,
qui estime que le choix du terrain devant abriter cette faculté, non loin de l'EHU 1er Novembre, le future centre
anticancéreux, le futur hôpital de grand brûlés, entre autres, est une bonne
initiative. Pour cette rentrée, tous les moyens ont été réunis pour permettre
aux étudiants de suivre leurs cours dans de bonnes conditions. Signalons, dans
ce cadre, que la faculté de médecine d'Oran dispose d'un espace internet doté d'une vingtaine de postes permettant aux
étudiants de faire des recherches et d'imprimer leurs documents gratuitement, en
plus des deux bibliothèques dotées d'un important fonds documentaire (livres, encyclopédies,
recueils?), une pour les enseignants et les résidents et une autre pour les
étudiants, une salle d'audiovisuel, une salle pour les thèses de post-graduation.
A noter que tous les ouvrages et les thèses sont numérisés. De plus, le
divertissement n'a pas été omis, puisque la faculté dispose aussi d'une salle
pour les activités culturelles et sportives.