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Les représentants syndicaux des corps communs de l'Education nationale
viennent de décider hier à l'issue d'une assemblée générale houleuse du bureau
local de leur syndicat à Oran de tenir un rassemblement devant l'académie
durant la journée du 27 septembre en cours pour «dénoncer leur marginalisation
par la tutelle». Les syndicalistes vont également adresser leur plate-forme de
revendications socioprofessionnelles au directeur de l'académie et au wali
d'Oran. Les syndicalistes menacent d'ores et déjà de durcir le mouvement de
contestation dans les prochaines semaines.
«Y en a marre des promesses non tenues du ministère. Nous voulons une prise en charge immédiate de toutes nos revendications», lancent en colère les concernés. Le syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'Education nationale (SNCCOPEN) a décidé au début du mois de tenir une grève nationale les 26 et 27 septembre en cours dans les établissements scolaires et de boycotter les élections des délégués des œuvres sociales prévues au courant du mois d'octobre prochain. Les syndicalistes justifient le durcissement de leur mouvement par la fermeture de toutes les portes de négociations avec le ministère de tutelle. Les revendications des corps communs et des ouvriers professionnels tournent autour de dix points à savoir : l'intégration de cette frange dans le secteur conformément au décret exécutif 08/315, la révision de la classification des corps communs et de leurs salaires, l'augmentation de la prime de rendement à 40% pour tous les corps communs, la création d'une prime de risque, le droit à la formation continue, la révision des horaires, le droit à la retraite après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers professionnels. Ils revendiquent également la libération de la nouvelle grille des salaires des corps communs et des ouvriers professionnels (femmes de ménage, factotums, les techniciens de laboratoire, les agents de nettoyage et de sécurité?). Ils réclament aussi le versement par les œuvres sociales d'un mois de salaire de réserve (13ème mois), l'organisation d'un mouvement de personnel entre les établissements scolaires, l'indemnisation des travailleurs réquisitionnés durant les examens, l'application de la note de titularisation et l'ouverture de nouveaux postes budgétaires. La plateforme de revendications inclut également «le relèvement du point indiciaire à 100 DA, l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11, la réinstauration des primes de permanence et de bonification et enfin la titularisation des contractuels, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité». |
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