A quelques jours seulement de son installation à la tête de la sûreté de la wilaya de Tiaret, M. Badis Nouioua veut «nettoyer la giga-ville de toutes les formes de crime et de délinquance qui pourrissent la vie à la population locale» selon ses propres termes. Ainsi, de véritables opérations coups-de-poing sont lancées, de nuit comme de jour, contre les milieux de la pègre locale, avec l'arrestation de nombreuses personnes lors de descentes diurnes et nocturnes des patrouilles de police.

Selon un communiqué de la cellule de presse et de communication, des rondes, menées par soixante-huit policiers mobilisés pour la circonstance, ont permis de frapper un grand coup dans les milieux locaux du crime et de la délinquance en tous genres. Vingt-trois personnes ont été interpellées durant la seule nuit du 8 septembre, dont deux en état d'ébriété avancée, et quatre autres pris en train de commercialiser frauduleusement des boissons alcoolisées. La nuit du 10 septembre, soixante-quinze policiers mobilisés en une seule nuit ont pu dénicher et démanteler un lieu de débauche et un lot de boissons alcoolisées au niveau du centre commercial de Zaâroura et le port illégal d'armes blanches.

Toujours selon la cellule de presse et de communication relevant de la sûreté de wilaya, la ville de Mahdia a vécu une nuit mouvementée à cause de dangereux malfaiteurs en état d'ébriété qui ont d'abord attaqué à l'arme blanche, avant de se rendre à l'hôpital de la même ville où ils s'en sont pris à du matériel qu'ils ont détruit. Alertés, les policiers se rendent immédiatement sur place mais se heurtent à une vive résistance des deux délinquants de 23 et 21 ans, munis d'un sabre et de couteaux. Ces derniers ont commencé par caillasser le véhicule de police qu'ils ont endommagé. Un officier de police et deux agents ont été blessés lors de la tumultueuse arrestation des deux individus. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Tiaret, les deux mis en cause ont été écroués pour agression sur agent officiel, outrage à fonctionnaire, coups et blessures volontaires, destruction de biens appartenant à autrui et ivresse publique.

Pour rappel, la semaine dernière, l'hôpital de Sougueur a vécu une scène similaire avec l'arrivée de nuit d'un individu saoul et armé d'un sabre, qui a semé la terreur à l'intérieur de l'établissement, avant de prendre la poudre d'escampette.