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Dans un communiqué rendu public lundi, la Fédération nationale du
personnel et des travailleurs des communes relevant du Syndicat national
autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) a appelé ses
adhérents à une grève de trois jours à compter du 20 septembre courant.
Le recours à cette action de protestation s'explique, selon la fédération, par la non-satisfaction des revendications des travailleurs des communes. La principale revendication demeure incontestablement l'élaboration du statut particulier et le régime indemnitaire. « Cette décision a été prise suite à l'échec de toutes les tentatives menées pour l'adoption du statut particulier des communaux et le système indemnitaire des travailleurs du secteur », peut-on lire dans le communiqué qui relève que toutes les promesses du ministre de l'Intérieur pour prendre en charge les doléances des travailleurs et notamment l'augmentation des salaires n'ont pas été tenues. Par conséquent, indique encore le communiqué, la grève devient inévitable, puisque c'est le seul recours pour satisfaire les revendications des travailleurs des communes. La fédération menace de durcir le mouvement et d'entamer une grève ouverte en cas d'absence de réaction de la part des pouvoirs publics. « La grève sera reconduite jusqu'à la satisfaction totale des revendications et le versement de tous les arriérés financiers dans les comptes des travailleurs». Les travailleurs des communes, au nombre 500.000, réclament un statut particulier, l'activation du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de 2008, l'intégration des agents contractuels et vacataires dans leurs postes actuels, la révision du statut particulier des corps communs, entre autres. A ce propos, le Conseil national du secteur des communes (CNSC) affilié au syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) avait annoncé un mouvement de débrayage de huit (08) jours à partir de lundi 19 jusqu'au lundi 26 septembre. Le CNCS avait gelé en juillet dernier son mouvement de protestation cyclique de trois jours par semaine et donné à la tutelle jusqu'à début septembre courant pour répondre à ses doléances, faute de quoi il poursuivra la protestation jusqu'à la satisfaction de sa plateforme des revendications. Le CNSC revendique, ainsi, le respect des libertés syndicales et le droit de grève, la réintégration de tous les syndicalistes licenciés de leurs postes de travail, l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs. Le CNSC met en avant aussi la nécessité de l'ouverture d'un dialogue sérieux tant au niveau central que local et l'association du syndicat à l'élaboration du statut particulier, du régime indemnitaire, ainsi que toutes les lois relatives aux travailleurs. Le SNAPAP revendique aussi la révision des lois relatives aux corps communs, aux travailleurs professionnels, aux chauffeurs et aux gardiens, comme il est revendiqué l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90 /11 et le maintien du régime de la retraite sans condition d'âge. |
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