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Une réunion s'est tenue dimanche au salon d'honneur du cabinet du wali de
Mascara. L'objet de cette réunion était de première importance puisqu'elle
concernait la situation financière du GCM, et à laquelle ont participé les
créanciers du club. Il s'agit là d'un évènement rarissime et ayant trait aux
dettes dûment reconnues et établies par un jugement de justice. Ces contentieux
entre le club et les créanciers ont traîné pendant des années sans qu'aucun des
nombreux présidents qui se sont succédé à la tête du GCM n'a
voulu prendre la responsabilité de les régler. Il s'agissait d'un dossier
épineux qui a pris de l'ampleur au fil des saisons en précisant que plusieurs
créanciers ont obtenu gain de cause. A partir de là, les conséquences de ces
démarches judiciaires ont empoisonné la vie du club dont les comptes ont été
bloqués, les huissiers appliquant les décisions du tribunal. Cette situation a
perturbé la gestion du GCM et dissuadé les plus téméraires à briguer la
présidence. Dès son installation, le wali de Mascara, Ould
Salah Zitouni, interpellé par les créanciers, tient à
en finir avec cet héritage empoisonné. La prise en charge de ce dossier fut de
décortiquer le bien-fondé des créances et de séparer le bon grain de l'ivraie.
Finalement, vingt dossiers sanctionnés par un arrêt de justice ont été
retenus pour une régularisation. A cet effet, le wali a débloqué une somme
dépassant le milliard de centimes pour éponger les dettes et chaque créancier a
reçu, séance tenante, un chèque. Cette initiative, espérons-le, permettra aux
responsables du Ghali d'utiliser cette fois à bon
escient les subventions étatiques ainsi que les autres rentrées sources de
financement.