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Un cimetière à la nouvelle ville Ali Mendjeli, c'est
pour quand ?
Cette question a été posée par beaucoup de citoyens de cette nouvelle agglomération. D'autres citoyens ont été interrogés et d'après leur réaction, il s'est avéré que personne n'avait de réponse précise à la question. Pourtant, il existe un endroit où des habitants enterrent leurs morts mais que peu de gens connaissent, sauf, bien entendu, ceux qui sont limitrophes de l'unité de voisinage 13 (U V13). Malheureusement, ce qui est étonnant est que ce cimetière n'existe sur aucune carte de la commune. D'ailleurs, il est dans une situation lamentable: des détritus dans chaque coin, des gravats, des niches de poubelles surchargées, qui côtoient également les tombes, des sachets de poubelles éventrés? Pire encore, il s'est transformé en un terrain de jeu pour les enfants et piétiné par des résidents à proximité, qui le traversent pour éviter de faire un grand détour pour rejoindre leurs demeures. Pourtant une cinquantaine de morts y sont bien enterrés, comme en témoignent des pierres tombales identifiées, datant des années 1996 et 1997. Alors pourquoi aucun des proches ne s'est inquiété de cette lamentable situation surtout que le spectacle est franchement désolant, révoltant et contraire aux préceptes de l'Islam et au respect du aux morts? Pourtant, il a été autorisé la construction de logements, sans pour autant se soucier le moindre du monde de l'espace occupé par ce cimetière, en y construisant un mur de protection par exemple, sauf bien sûr s'il n'est pas officiel. «C'est de l'inconscience et c'est du jamais vu : tous les peuples respectent leurs défunts», affirme un nouveau résidant des lieux. Et dire que la nouvelle ville Ali Mendjeli cherche depuis plusieurs années un terrain pour implanter un cimetière car la population trouve des difficultés pour enterrer ses morts. «On se trouve contraints de parcourir plusieurs kilomètres pour pouvoir enterrer nos morts à Zouaghi», ajouta ce citoyen, et à ce rythme, ce cimetière sera bientôt saturé. La question a été posée hier au maire d'El-Khroub, M. Hemaïzia, duquel dépend administrativement Ali Mendjeli. Il a confirmé que ce cimetière n'a aucune existence officielle. Il n'est là qu'à titre provisoire car il est prévu l'aménagement d'un lieu situé juste à la sortie de la ville, vers Aïn Smara, pour accueillir les sépultures. Cette information est de nature à calmer les appréhensions de la population de la nouvelle ville Ali Mendjeli. |
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