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Après
l'achèvement des différentes phases des essais mécaniques dynamiques et ceux
des différents systèmes, le ministre des Transports, Amar
Tou, présidera dans la matinée aujourd'hui, au niveau
du poste de commande centralisé (PCC) du métro d'Alger, la cérémonie du
lancement de la phase de la marche à blanc du métro d'Alger. Selon un
communiqué du ministère des Transports, Amar Tou et la délégation qui l'accompagne visiteront le PCC
puis ils prendront le métro tout au long de son trajet, allant de la Grande Poste jusqu'à
Haï El Badr (Bachdjarrah), avec des arrêts-visites de quelques stations. Le point de rencontre,
souligne le même communiqué, est fixé au niveau du poste de commande centralisé
du métro d'Alger, situé au niveau des Anassers (Ruisseau)
à proximité du nouveau siége de la
Cour d'Alger.
Lors de sa dernière visite à la station du métro de la Grande Poste la première semaine du mois d'août, M. Tou avait annoncé que la marche à blanc (exploitation non commerciale) du métro d'Alger sera lancée le 8 septembre, alors que sa réception provisoire se fera à compter du 31 octobre prochain. «La mise en service commerciale se fera dans les quelques jours qui suivent le 31 octobre. Il se peut que le métro transporte gratuitement un nombre limité de citoyens entre le 31 octobre et la date de son inauguration officielle», a-t-il ajouté. Pour ce qui est du prix du ticket, M. Tou a souligné qu'il sera annoncé au cours de la première décade du mois de septembre. Il a d'autre part indiqué qu'il reste quelques touches à apporter avant la mise en service commerciale du métro, notamment l'installation du système de désenfumage (évacuation de la fumée en cas d'incendie) qui «est en cours». D'une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d'Alger desservira dix stations implantées dans les communes de Bachdjarrah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-centre. Le projet comprend plusieurs extensions en vue d'atteindre, en 2020, un réseau de 40 km allant de Dar El Beïda à Draria. L'exploitation du métro d'Alger sera assurée par plus de 400 agents que la RATP est en train de former, dont 275 sont formés dans l'exploitation, une centaine dans la maintenance et une soixantaine dans l'encadrement administratif. La RATP a formé dernièrement par l'intermédiaire d'une firme allemande des auditeurs de métro, des chefs de station, des opérateurs commerciaux et ceux du contrôle. En marge de sa visite, M. Tou a aussi annoncé que quelque 400 policiers et 400 agents de sécurité assureront la sécurité du métro d'Alger. «La sécurité du métro d'Alger sera assurée par 400 policiers et 400 vigiles qui ont reçu des formations spécialisées», a-t-il expliqué. Faute de ressources financières, le projet du métro d'Alger, lancé au début des années 1980, avait été suspendu pendant plusieurs années voire totalement mis à l'arrêt, avant d'être relancé à la faveur du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009. Le projet aurait coûté 90 milliards de DA sans inclure les travaux d'extension dont une bonne partie a été déjà engagée et qui devraient porter à 139 milliards DA son coût total. |
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