Le projet portant sur la réalisation d'une
station de dessalement de l'eau de mer implantée dans la commune côtière de
Ténès au lieu-dit «Mainis» risque de ne pas être
livré dans les délais qui lui ont été impartis à savoir juillet 2012. En effet
les travaux sont à l'arrêt depuis plus de deux mois. Selon nos informations ; le
paiement de factures à l'entreprise espagnole en charge de ce projet qui a
coûté à l'Etat 231 millions de dollars serait à l'origine de cet arrêt des
travaux. Il faut noter que parallèlement à ces travaux, 3 milliards de dinars
ont été consacrés à l'extension de nouvelles canalisations sur une distance de 60 km, de Ténès jusqu'au chef-lieu
de wilaya et certaines communes avoisinantes, indique-t-on à la direction de
l'Hydraulique, et 2,5 milliards de dinars pour financer les actions visant
l'extension du réseau secondaire des douars et des localités enclavées.
Toutefois il faut noter que 4 communes ne
seront pas reliées à cette station, dont celles Béni Haoua
et Béni Bouattab qui sont toutes deux alimentées à
partir de puits. La direction de l'Hydraulique a accordé à ces deux communes
d'autres nouveaux projets pour la réalisation d'autres puits afin de renforcer
leurs capacités de mobilisation des eaux, est-il souligné. Quant aux deux
autres communes, à savoir Oued Goussine et Breïra, au nord-est de la wilaya, elles seront raccordées
directement au réseau d'alimentation des eaux du barrage Kef Eddir, situé à la limite des wilayas de Chlef,
Tipaza et Aïn Defla, ceci
juste après l'achèvement des travaux de réalisation qui connaissent une avancée
remarquable, note-t-on à la direction de l'Hydraulique.