Près d'une quarantaine de sous-cripteurs aux 300
logements LSP en construction à Hricha Amar, dans la commune de Aïn S'mara, ont tenu hier un rassemblement devant le cabinet du
wali pour protester contre «l'arrêt inexpliqué» des travaux de construction et
sollicitent l'intervention du wali pour les relancer. Selon les protestataires,
ce projet, dont les travaux ont été lancés en 2006, concerne des appartements F3
et F4 et comporte trois tranches réalisées à 60% pour la première, 15% pour la
deuxième pendant que le coup d'envoi de la dernière tranche n'a pas encore été
donné. C'est dire, selon eux, que le taux de réalisation est des plus mitigé. Pourtant,
soulignent-ils, la majorité d'entre eux se sont acquittés des redevances de
départ de 50 à 60 millions de centimes, représentant la première avance
correspondant aux 20% du prix du logement. Dans une deuxième phase, ils ont eu
à payer encore entre 70 et 90 millions de centimes en sus des 70 millions de
centimes de l'aide accordée par la
Caisse nationale du logement (CNL), dont les souscripteurs
sont bénéficiaires. Alors qu'il est précisé dans le cahier des charges, disent-ils,
que le mois de décembre 2011 est la date butoir pour la remise des clés des
logements à leurs acquéreurs, cela fait maintenant neuf mois, affirment-ils, que
les travaux sont complètement à l'arrêt et sans explication. Ainsi, en plus de
l'enregistrement d'un retard considérable dans la réalisation des 300 logements
LSP en question, les chantiers sont actuellement totalement «gelés» et pire
encore sans perspective de reprise à brève échéance. «Devant cet état de fait, nous
avons initié ce sit in pour demander une intervention
du premier responsable de la wilaya afin de débloquer la situation et nous
rétablir dans nos droits», indiquent nos interlocuteurs. Les protestataires, en
l'absence du wali, ont eu une entrevue avec le chargé de la sécurité de la
wilaya, qui leur a promis de transmettre leurs doléances au premier responsable
de la wilaya.