1.450 élèves du cycle primaire regagneront cette prochaine rentrée
scolaire, prévue pour le 11 septembre, les différentes écoles essaimées à
travers la daïra d'Aïn El Turck,
apprend-on d'une source crédible. Notons que cette partie de la wilaya d'Oran
compte 32 établissements primaires. Notre source indique encore qu'il existe
dans cette daïra huit CEM et quatre lycées, dont deux dans la commune de Aïn El Turck, un dans celle de
Mers El Kébir et le quatrième dans le village de Bousfer. Il importe de noter dans ce contexte que cette
année scolaire se différencie de la précédente par l'application de l'horaire
continu qui sera effectif dans le cycle primaire et celui du moyen. On apprend
dans ce même ordre d'idées, auprès de la daïra d'Aïn
El Turck que, pour le besoin, plusieurs cantines sont
en phase de réhabilitation. Selon notre source, les élèves fréquentant les
établissements scolaires encore dépourvus de cantine seront dirigés pour cette
circonstance vers les écoles qui en disposent. Il est utile de rappeler que des
travaux de réalisation d'un lycée sont en cours dans la commune d'El Ançor, sur le territoire de la daïra d'Aïn
El Turck.
Signalons, dans ce registre, l'affluence prévalant chez les
établissements de commerce versés dans la vente d'articles scolaires, qui sont
établis dans ladite daïra. Les commerçants ont paré leurs magasins dès la
deuxième quinzaine du mois de ramadhan. Cependant, les prix pratiqués
connaissent ostensiblement une hausse et ce, au fur et à mesure que se
rapproche la rentrée scolaire. Les tabliers sont proposés, selon la qualité, entre
700 et 1.000 dinars, voire plus, tandis que les cartables sont cédés à partir
de 400 dinars. Leurs prix atteignent également les 1.000 dinars et plus pour
les produits importés. Certaines boutiques installées dans ladite daïra ont
exploité l'aubaine pour s'aligner sur une double activité. En effet, en plus
des articles scolaires, ces commerçants proposent des effets vestimentaires
exclusivement pour enfants. Les prix affichés dans ces boutiques ne sont pas à
la portée des petites bourses. «Je ne pourrai jamais me permettre d'acheter une
robe pour enfant à 5.000 dinars», a fait remarquer un père de famille, fonctionnaire
de son état dans une entreprise publique sise à Haï Nedjma
(ex-Chteïbo). Notre interlocuteur a renchéri : «La
saignée du mois sacré, conjuguée aux dépenses de l'Aïd, a déjà épuisé toutes
mes maigres économies». Le même son de cloche s'est fait entendre chez d'autres
smicards, dont les enfants sont inscrits dans les établissements de cette daïra
côtière. Néanmoins et d'une manière générale, les vêtements de l'Aïd serviront
pour la rentrée scolaire.