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La station de dessalement d'El Mactaâ, en cours
de réalisation, sera réceptionnée en 2012, indiquent des sources proches de la
direction de l'Hydraulique de la wilaya d'Oran. Cette station, l'une des plus
importantes à l'échelon national, d'une capacité de 550.000 m3/jour, alimentera
la ville d'Oran avec 255.000 m3/jour, alors que le reste sera dirigé pour
l'alimentation d'autres wilayas notamment Mascara, Relizane
et Mostaganem. Les mêmes sources indiquent que l'exploitation des 3 stations, à
savoir Kahrama, les transferts d'eau à partir de la
station d'Aïn Témouchent, ainsi
que celle d'El Mactaâ, permettront de couvrir les
besoins de la wilaya d'Oran en eau potable avec un débit de quelque 400.000 m3/jour,
alors qu'ils sont de l'ordre de 350.00 m3/jour. Outre ces 3 stations qui
alimenteront la wilaya, les mêmes interlocuteurs signalent que 2 autres
stations de dessalement sont actuellement exploitées dans les communes de la Corniche oranaise, à
savoir celles de Cap Falcon (les Dunes) avec 5.000 m3/jour et celle de Bousfer avec plus de 3.000 m3/jour exploitées pour
l'alimentation des communes côtières.
Nos sources signalent, par ailleurs, que la wilaya d'Oran n'a pas connu de perturbations en matière d'alimentation en eau potable durant la saison estivale, malgré le nombre important d'estivants qui se sont rabattus sur les côtes oranaises et ce grâce aux dispositions prises par les services concernés qui ont pu mobiliser les quantités d'eau suffisantes pour l'alimentation de la population oranaise avec plus de 350.000 m3/jour. Effectivement, les citoyens oranais tout comme les milliers de visiteurs de la wilaya ont constaté une nette amélioration en matière d'alimentation en eau potable malgré la sécheresse que connaît la région depuis quelques années. Il faut souligner dans ce contexte que la réalisation des stations de dessalement a permis de couvrir une bonne partie des besoins de la population, en attendant la concrétisation d'autres grands projets. La nouvelle politique d'eau, s'appuyant sur le dessalement de l'eau de mer, a contribué sensiblement à l'amélioration de l'AEP, à l'ouest du pays. L'unité de dessalement d'eau de mer «Kahrama» d'Arzew, réalisée en 2001, est venue, à point nommé avec un quota appréciable, compenser le déficit enregistré dans certains barrages de l'Ouest dont Gargar. Les efforts de mobilisation des eaux non conventionnelles ont été portés également sur la réalisation de petites stations de dessalement comme le monobloc «les Dunes» (3.000 m3/jour) et celle de Bousfer (4.000 m3/jour) ainsi que la station de déminéralisation de Brédéah (18.000m3/jour). Le spectre de la pénurie d'eau fait partie du passé. Le cauchemar des longues attentes de l'arrivée du liquide précieux dans les robinets n'est qu'un lointain souvenir. Le spectacle des colporteurs d'eau investissant les cités s'est nettement estompé. Pour sécuriser la wilaya d'Oran en eau potable, l'Etat a mené d'autres actions, avec notamment la future station de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 500.000 m3/jour. La wilaya d'Aïn Témouchent, qui accusait un déficit de 51 %, a vu ses besoins satisfaits en décembre dernier par la station de dessalement de «Chatt El Hillal» (Beni Saf) d'une capacité de production de 200.000 m3/jour. Depuis sa mise en service partielle, le 10 novembre écoulé, celle-ci approvisionne les populations du chef-lieu de wilaya avec 20.000 m3 d'eau/jour. La station doit approvisionner les villes d'Aïn Témouchent et de Beni-Saf avec une quantité de 110.000 m3/jour. Les 90.000 m3 restants seront dirigés vers la ville d'Oran. |
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