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Annoncée au lendemain de la rencontre des représentants de wilaya de la
fédération nationale des adjoints de l'Education (FNAE ?SNTE) qui s'est tenue à
Alger le 23 juillet dernier, l'option pour une grève d'une journée, le jour de
la rentrée scolaire prévue pour le 11 septembre prochain, semble se préciser.
Aucune nouveauté concernant le dossier de revendications des adjoints de l'Education n'est à signaler. «Le ministère affiche un mutisme total quant à nos revendications» a indiqué, hier, le président de cette fédération, Mourad Fertaki. Les adjoints de l'Education ne rejoindront pas leurs établissements, le jour de la rentrée scolaire. Ils vont se mettre en grève en tenant des sit-in devant les directions de l'Education dans chaque wilaya. A Alger ce sera devant l'annexe du siège de l'Education au Ruisseau Alger. Dans un communique de la fédération datant d'hier, il a été fait rappel des revendications des adjoints de l'Education. Les adjoints de l'Education revendiquent que leur statut soit modifié. «Il serait le plus mauvais de tous les statuts élaborés», souligne-t-on. Le statut, explique le président de cette fédération a déclassé l'adjoint de l'Education et ne lui offre aucune possibilité de promotion. Classés actuellement à la catégorie 7, les adjoints réclament une gradation à la catégorie 11, tout autant qu'ils réclament le droit à la promotion et disent ne pas comprendre pourquoi, eux seuls n'ouvrent pas droit à la promotion dans leur carrière. La fédération a rappelé que le ministre de l'Education lui-même a reconnu la légitimité de cette revendication du droit à la promotion. Mais selon, le même interlocuteur, «les adjoints de l'Education ne sont pas à leur première promesse qui s'est avérée sans suite». |
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