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Affaire de la cité Bois des Pins: Un expert met en garde contre des «risques de fissuration»

par M. Mehdi

Une expertise commandée par les habitants de la cité Bois des Pins (Hydra) a conclu à des risques importants sur la stabilité des immeubles si le projet de parking et de centre commercial venait à être mené à terme. Selon Abdelghani Mehenni, porte-parole du collectif des habitants de la cité, l'expert estime que les bâtiments courent un «sérieux danger» en raison des «fissures» qui pourraient survenir en conséquence de la «fragilisation des fondations» due aux travaux en cours. La même source indique que l'expert considère que la prochaine saison des pluies sera porteuse de tous les dangers. Sur la base de ce rapport, le collectif des habitants de la cité a déposé, hier matin, une plainte auprès du juge de référé d'heure en heure. Les plaignants demandent une expertise approfondie du site à travers un autre expert désigné par le tribunal administratif. Le juge de référé d'heure en heure a enregistré la demande de suspension des travaux introduite par les habitants de la cité, et a convoqué les représentants de la wilaya, comme le veut la procédure, pour exposer leurs arguments.

Par ailleurs, concernant les violences qu'il a subies de la part de la police, Abdelghani Mehenni affirme, dans un communiqué rendu public hier, que le 18 août 2011, « une plainte motivée et accompagnée de toutes les preuves et pièces essentielles a été déposée et inscrite auprès du Procureur général de la Cour d'Alger sous le numéro 1182 17638 » contre « Hamel Abdelghani, Directeur général de la Police nationale (DGSN), Mohamed Kebir Addou, wali d'Alger, le chef de la sûreté de daïra de Bir Mourad Raïs, Tahar Guettouche, commissaire et chef de la police judiciaire de la daïra de Bir Mourad Raïs, et Benour Karim, président de l'APC de Hydra », pour « tentative d'assassinat sur ma personne en ma qualité de journaliste et de porte-parole du comité des sages de la cité Bois des Pins ». La plainte se base sur les articles 103, 135, 254, 255, 266 et 271 du Code pénal.