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Le dossier afférent à la démolition des cinq stations-service situées sur
le boulevard du Chalet des Pins, pour les besoins de la réalisation du pont «transrhumel», va être discuté aujourd'hui lors d'une
réunion avec le wali et à laquelle participeront toutes les parties concernées.
Selon le directeur de l'énergie et des mines, Ahmed Bouzidi, la rencontre regroupera les directions des travaux publics, celles des domaines, de l'énergie et des mines, de Naftal, ainsi que les gérants de ces stations. Il s'agira, ajoute-t-il, de passer en revue la relation de ces derniers avec Naftal, de vérifier l'authenticité des documents que présenteront les gérants et surtout le statut de propriétaire du terrain. «Est-ce que l'assiette foncière des stations en question appartient aux gérants ou à la société publique Naftal ? C'est la question à laquelle il faudra répondre», notera-t-il. Et de poursuivre que «ces interrogations ont souvent entretenu une polémique entre les pompistes et la société publique, chacune des parties revendiquant la propriété des lieux». Notre interlocuteur précisera qu'il s'agit surtout de tout mettre sur la table, et ceci afin de ne léser personne et de rétablir chacun dans ses droits. Il est à rappeler que la réalisation du projet du viaduc géant «transrhumel», et particulièrement son tracé sur la rive gauche de l'oued Rhumel, nécessite la démolition de cinq stations d'essence, bien sûr contre des compensations financières pour leurs gérants. Ceux-ci, en apprenant la nouvelle et après l'entame de l'opération par la démolition de l'une d'entre elles, sont montés au créneau à plusieurs reprises pour protester contre cette décision. Décision qui, selon eux, mettra sur le carreau la trentaine de familles qui en vivent, menaçant même de recourir à une grève de la faim des familles concernées si le projet de démolition est maintenu. Cette menace et la résolution des protestataires a eu pour effet de faire «temporiser» les autorités, qui ont gelé les travaux de démantèlement des dites stations jusqu'à dégager et déblayer un terrain d'entente entre les protagonistes et faire des offres de conpensation et d'indemnisation satisfaisantes pour les «expropriés». |
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