
Entamée depuis
presque un mois sous de bons auspices, avec la réouverture de toutes les
conserveries, au nombre de cinq à l'échelle du territoire de la wilaya d'El Tarf, la campagne de la tomate industrielle est loin de
prendre son envol pour le grand dam des agriculteurs des communes de Dréan, Besbès, Zérizer et Ben M'hidi. En effet, jusqu'à
présent deux unités seulement ont ouvert leurs portes respectivement à Boutheldja et Benamar, et dont
les capacités de transformation sont dérisoires par rapport à celles des Aurès
à Denden, dans la commune de Besbès
et El Bousten, dans la commune de Zerizer.
Ces deux dernières conserveries après le rééchelonnement de leurs dettes et les
crédits qui leur ont été octroyés, sont soumis à un véritable parcours du
combattant pour l'accomplissement de certaines formalités exigées par la BADR et autres organismes
comme le fisc. Du coup c'est l'expectative chez bon nombre d'agriculteurs qui
ne veulent pas acheminer leurs récoltes vers les conserveries des wilayas de
Guelma ou Skikda synonymes pour eux de surcroît et de pertes. En ce sens, les
concernés à travers les gérants de ces conserveries et les autres partenaires, ont
été récemment réunis par le wali en vue d'assainir les choses et permettre à
ces conserveries d'entamer la campagne de transformation de la tomate dans les
plus brefs délais. Ceci dit et pour parer à toute éventualité des plans A et B, selon le D.S.A, ont été concoctés. Enfin, selon les
agriculteurs, leurs récoltes ont été touchées à hauteur de 20% par le mildiou
ce qui augure d'une baisse des prévisions de départ sur la transformation en
concentré de tomate, estimée à plus d'un million de tonnes.