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Plus d'une centaine d'habitants de Haï Akid
Lotfi accompagnés des responsables du comité de quartier «El Mousalaha» se sont déplacés, dans la nuit de lundi, au
commissariat du 9ème arrondissement pour dénoncer les agissements des
commerçants illicites installés au niveau du boulevard central (dit Boulevard
Dubaï). Une pétition signée par les habitants et une
plainte a été remise à l'officier de permanence. Les habitants affirment, dans
la lettre remise à la police, que depuis l'installation des commerces au niveau
de ce boulevard, la situation ne cesse de se dégrader au niveau de leur
quartier. «Les habitants souffrent énormément à cause du tapage nocturne
provoqué par le son de la musique provenant de ces commerces jusqu'à des heures
très tardives, en plus du stationnement des voitures qui gêne énormément la
circulation?», soulignent les représentants des habitants. Pour mettre un terme
à la «clochardisation de leur quartier», une série de revendications a été
portée sur cette plainte, notamment l'intervention des services concernés pour
mettre un terme au tapage nocturne, la délocalisation des commerces illicites, un
contrôle rigoureux des automobilistes qui stationnent au niveau de ce boulevard,
sanctionner les commerçants qui ont recours aux branchements illicites aux
réseaux d'eau potable et d'électricité à partir du réseau public. Enfin, les
habitants demandent au wali d'Oran de faire toute la lumière sur les
responsables qui sont à l'origine de la délivrance d'autorisations aux
commerçant sans au préalable respecter la réglementation en vigueur. Les
habitants affirment qu'ils n'hésiteront pas à organiser un sit-in dans les tout
prochains jours si aucune mesure n'est prise d'ici là.
Selon les membres de l'association, les services de police leur ont assuré qu'ils n'hésiteront pas à intervenir dans le domaine de leur compétence, indiquant que certaines mesures relèvent des services du secteur urbain. A ce titre, les services de l'arrondissement leur ont affirmé que des mesures seront prises pour faire cesser le tapage nocturne. La semaine dernière, des habitants de Haï Akid Lotfi, par le biais de leur association de quartier «El Mousalaha», avaient lancé un appel pressant au wali d'Oran pour intervenir et mettre un terme à la «clochardisation» de leur grand boulevard, plus connu sous le nom de Bd Dubaï. Selon les responsables du comité, cet espace, devenu un endroit de prédilection pour des centaines de familles en quête de fraîcheur, durant les chaudes nuits d'été, s'est transformé en véritable fourre-tout où tout se vend et s'achète à cause de la prolifération des commerces illicites. Dans une correspondance adressée au premier responsable de l'exécutif, des habitants de Akid Lotfi affirment que l'environnement au niveau de leur cité ne cesse de se dégrader depuis l'installation des commerces au niveau de ce grand boulevard. « Ces activités non contrôlées sont à l'origine de la dégradation de l'environnement de notre cité et de la détérioration de leur cadre de vie à cause du tapage nocturne durant des soirées qui s'étalent jusqu'au lever du soleil », affirment les rédacteurs de la correspondance qui rappellent que l'aménagement de cet espace a coûté à l'Etat des sommes colossales, sans toutefois que des mesures soient prises pour le préserver. « Ce n'est pas la présence des familles qui dérange les habitants, car les espaces verts ont été aménagés pour eux. Les habitants de la cité dénoncent la présence massive des commerces illicites qui a fini par transformer le site en dépotoir», assurent les membres de l'association. «Dès le départ, nous avons exprimé notre refus concernant l'installation de commerces sur ce Boulevard. Une pétition a été adressée au secteur urbain El Menzah dans ce sens, en juin dernier», assurent les mêmes interlocuteurs. Selon les membres de l'association, pour alimenter leurs commerces en électricité et en eau, ces commerçants procèdent à des branchements illicites sur des poteaux de l'éclairage public et sur le réseau public destiné à l'arrosage des espaces verts. « Même le jet d'eau n'a pas été épargné, puisqu'on n'hésite pas à utiliser son eau pour laver la vaisselle», affirme un membre de l'association. |
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