Plusieurs dizaines d'anciens habitants de la rue de Roumanie, exclus de l'opération de délocalisation effectuée par les autorités de la wilaya, en avril 2010, ont organisé hier un sit-in devant le cabinet du wali, pour «dénoncer et protester sur leur situation déplorable et réclamer des autorités qu'elles tiennent leur promesse faite auparavant.

Selon l'un des animateurs du rassemblement, «nous sommes près de 250 propriétaires de maisons à la rue de Roumanie, écartés de l'opération de relogement à Ali Mendjeli de 2010 et depuis cette date nous attendons une solution à notre situation déplorable. Et de poursuivre que, «pour le moment nous sommes hébergés qui chez un parent ou un proche, qui dans un hôtel etc., alors que nos effets domestiques sont toujours à la fourrière.

L'ex wali avait décidé que notre dossier était bel et bien clôturé et ce, malgré nos protestations et montées au créneau à plusieurs reprises, réclamant nos droits. Avec le nouveau wali, l'espoir de réouverture de notre dossier était devenu très vite un espoir possible. D'ailleurs, dans ce cadre des dossiers ont été ficelés de nouveau, collectés et remis à la daïra, ensuite des promesses s'en sont suivies fin mai début juin, mais depuis c'est le silence radio sur toute la ligne. Les habitants commencent à ne plus croire en rien, ni en les membres du comité les représentant auprès des autorités ni en ces dernières.

Et beaucoup d'entre eux projettent de rééditer le scénario du squat de logements neufs de Ali Mendjeli, à l'instar de ce qui s'est passé en juin dernier, si ce sit-in n'aboutit pas à grand-chose. Cependant en début d'après-midi, les protestataires ont été reçus par le chef de cabinet du wali et par le chef de daïra, « qui nous ont promis d'être relogés et indemnisés incessamment sans toutefois plus de précision », déclare un des membres de la délégation reçue par les responsables de la wilaya.