Eaux minérales diverses, eaux gazeuses
connues ou non, jus en bouteilles, en sachets, en vrac et en boîtes sont très
prisés durant ces caniculaires journées de Ramadhan au cours desquelles le
mercure est rarement descendu au-dessous de 32°. En effet, dès la matinée, les
magasins, les vendeurs occasionnels, les vendeurs à la sauvette sont très
sollicités par des nuées de citoyens de tous âges et des deux sexes et voient
ainsi leurs stocks s'épuiser très rapidement. Les prix ont par conséquent été
relevés, selon la loi de l'offre et de la demande et par des pratiques
illicites, mais cela ne semble pas rebuter les milieux de clients qui se
pressent devant ces échoppes, de telle sorte qu'il faut faire sa provision de
boissons fraiches très tôt afin d'être sûr d'en
trouver. Certains préparateurs sont soumis à une pression formidable car leurs
produits ont acquis une notoriété certaine et sont très demandés, même à des
prix assez élevés. Mais il y a certains qui proposent des bouteilles d'eau
gazeuse et de jus avec des noms inconnus, à des prix assez bas mais ne comportant
aucune indication quant à la composition de la boisson ni en ce qui concerne la
date de péremption. Les gens, attirés par les bas prix, achètent ces « inconnus
» et risquent de se retrouver très vite à l'hôpital s'ils ne font pas attention
à leurs achats et si les services concernés continuent à fermer l'œil sur ces
pratiques dangereuses pour la santé publique. Toujours à cause de la chaleur, les
fruits, comme la pastèque, le melon, les raisins et les figues, sont aussi très
demandés par les citoyens malgré leurs prix qui ne fait qu'augmenter de jour en
jour, atteignant des cimes non conformes à la période. La pastèque coûte entre 40
et 60 DA le kilogramme, le melon dépasse les 70 DA et le raisin atteint 150 et 180
DA, pour des qualités, somme toute assez banales. Ainsi, nous découvrons que le
«kalbalouze» et la «zalabia»
pourraient ne pas être trop demandés, durant le ramadhan car remplacés par des rafraichissants qui font rêver les jeuneurs
de l'aube jusqu'au f'tour.