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Blida: Un marché juteux !

par Tahar Mansour

Eaux minérales diverses, eaux gazeuses connues ou non, jus en bouteilles, en sachets, en vrac et en boîtes sont très prisés durant ces caniculaires journées de Ramadhan au cours desquelles le mercure est rarement descendu au-dessous de 32°. En effet, dès la matinée, les magasins, les vendeurs occasionnels, les vendeurs à la sauvette sont très sollicités par des nuées de citoyens de tous âges et des deux sexes et voient ainsi leurs stocks s'épuiser très rapidement. Les prix ont par conséquent été relevés, selon la loi de l'offre et de la demande et par des pratiques illicites, mais cela ne semble pas rebuter les milieux de clients qui se pressent devant ces échoppes, de telle sorte qu'il faut faire sa provision de boissons fraiches très tôt afin d'être sûr d'en trouver. Certains préparateurs sont soumis à une pression formidable car leurs produits ont acquis une notoriété certaine et sont très demandés, même à des prix assez élevés. Mais il y a certains qui proposent des bouteilles d'eau gazeuse et de jus avec des noms inconnus, à des prix assez bas mais ne comportant aucune indication quant à la composition de la boisson ni en ce qui concerne la date de péremption. Les gens, attirés par les bas prix, achètent ces « inconnus » et risquent de se retrouver très vite à l'hôpital s'ils ne font pas attention à leurs achats et si les services concernés continuent à fermer l'œil sur ces pratiques dangereuses pour la santé publique. Toujours à cause de la chaleur, les fruits, comme la pastèque, le melon, les raisins et les figues, sont aussi très demandés par les citoyens malgré leurs prix qui ne fait qu'augmenter de jour en jour, atteignant des cimes non conformes à la période. La pastèque coûte entre 40 et 60 DA le kilogramme, le melon dépasse les 70 DA et le raisin atteint 150 et 180 DA, pour des qualités, somme toute assez banales. Ainsi, nous découvrons que le «kalbalouze» et la «zalabia» pourraient ne pas être trop demandés, durant le ramadhan car remplacés par des rafraichissants qui font rêver les jeuneurs de l'aube jusqu'au f'tour.