Le durcissement du code de la route ne semble pas dissuader les
chauffards. Selon un bilan communiqué par la sûreté de wilaya, 2.118 amendes
forfaitaires ont été dressées durant le mois de juillet dernier. Durant la même
période, 1.195 infractions ont été repérées par le radar. Et bien que le
nouveau code consacre de lourdes peines pour réprimer l'état d'ivresse qu'il
définit comme étant un état se caractérisant par la présence d'alcool dans le
sang à un taux égal ou supérieur à 0,20 g pour 1000 ml, 21 cas de conduite en état
d'ivresse ont été recensés. Durant la même période, 186 motos ont été mises en
fourrière. Pour les accidents de la circulation, les éléments de la police ont
recensé 41 accidents ayant fait 4 morts et 55 blessés.
Pour rappel, les contraventions aux règles de la circulation routière
sont classées en quatre degrés : les contraventions du 1er degré sont punies
d'une amende forfaitaire de 2.000 DA à 2.500 DA. Ces amendes concernent le
défaut d'éclairage, de signalisation et de freinage. L'empiètement d'une ligne
continue est considéré comme une contravention du 2ème degré qui est punie
d'une amende forfaitaire de 2.000 DA à 3.000 DA. Le franchissement d'une ligne
continue est en revanche considéré comme une contravention du 4ème degré et son
auteur est puni d'une amende forfaitaire de 4.000 DA à 6.000 DA. Le manquement
au port de la ceinture de sécurité est considéré comme une contravention du 3ème
degré. Dans ce cas, le conducteur est puni d'une amende forfaitaire de 2.000 DA
à 4.000 DA. C'est le cas aussi de l'usage manuel du téléphone portable ou
l'écoute par les deux oreilles par apposition du casque d'écoute radiophonique
durant la conduite. La même contravention est également appliquée dans le cas
du non-respect de la distance légale entre les véhicules en mouvement.