Au plus grand dam des quelques ligues et
associations encore actives, la maison des ligues et des associations, située
sur la rue Saïm Djilali, est
toujours sans responsable, presque une année après le départ de son directeur
limogé. Conséquence de cette «vacance», la bâtisse est livrée à des
déprédations continues et une dégradation visible à l'œil nu de ses
installations. Les autorités locales avaient même envisagé un moment de fermer
la maison des ligues et des associations, une vieille bâtisse de quatre niveaux
menaçant ruine, en prévision de l'ouverture de la nouvelle maison des
associations mais le retard accusé dans l'avancement des travaux de cette
dernière n'a pas permis de désaffecter l'ancienne maison en vue de sa
réhabilitation. Livrés à l'abandon depuis longtemps, les planchers de deux
niveaux de la bâtisse menacent de s'écrouler à tout instant, sans parler de
l'état plus que dégradé de la toiture et des sanitaires. La nuit de vendredi
dernier, de jeunes délinquants ont voulu escalader le pylône électrique pour
pénétrer par effraction dans un bureau quand ils ont été empêchés in extremis
par le gardien de nuit qui a lui-même mis sa vie en danger pour empêcher les
assaillants de pénétrer à l'intérieur de l'immeuble.