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C'est parti pour l'ASMO. Les joueurs ont repris
le travail avant-hier au stade Ahmed Zabana, et hier
à l'hippodrome d'Es-Sénia, sous la houlette du staff
technique composé du DTS, Abdelkader Maâtallah, du
nouvel entraîneur en chef, Djamel Benchadli, du
préparateur physique Abdelhafed Bentazi,
et de l'entraîneur des gardiens de but Ouafi.
Cette reprise a été marquée par l'absence de quelques éléments, mais c'est devenu banal dans la mesure où le joueur algérien n'a pas encore acquis les réflexes du joueur professionnel. En somme, même si nous n'en sommes qu'au début, il n'empêche que cette situation risque de porter préjudice au rendement collectif, du fait que les joueurs n'auront pas la même charge de travail. Benchadli et ses collaborateurs, conscients de cette donnée, doivent trouver les solutions qui s'imposent. Si sur le terrain, l'ASMO a entamé sa préparation, en parallèle, elle est en train de réaliser d'une manière progressive son passage vers le professionnalisme. Donner une autre dimension au club et le doter d'assises solides, tel et le leitmotiv des responsables qui tiennent à respecter le programme de développement de la société sportive dans les deux projets, le transport et l'immobilier, sans pour autant oublier celui du centre de formation. Pour y parvenir, les actionnaires tablent sur la durée en mettant en place tous les mécanismes imposés par les exigences du professionnalisme. Afin de mieux maîtriser les deux situations, technique et administrative, de la société, les responsables du club sont décidés à mettre fin à certains anciens réflexes. Pour ce nouvel exercice, la direction s'efforce de donner tous les moyens nécessaires par le biais de la mise en place d'une commission technique pour le recrutement et la préparation de l'équipe professionnelle. C'est dire que l'ère des changements a commencé à l'ASMO, comme l'a bien souligné le président du conseil d'administration, Mohamed Kaci. «Dorénavant, toutes les décisions seront collégiales, car le temps des décisions personnelles est révolu». Pour sa part, Mohamed El-Morro, le DG de la SSA/ASMO, est pleinement satisfait des progrès réalisés par la société pour sa première année d'existence. Selon notre interlocuteur toujours, elle est en avance par rapport à certaines sociétés sportives. «On est sur la bonne voie et nous, en tant que responsables, nous menons un véritable combat pour consolider la société, seule garante de l'avenir de l'ASMO. En dépit des satisfactions enregistrées ici et là, nous sommes en train de régler l'organisation administrative», affirmera-t-il. En somme, le passage de l'amateurisme au professionnalisme est une étape très difficile et exige du temps pour mettre en place les structures nécessaires liées au plan de développement de la société sportive de l'ASMO. Car, dans le monde professionnel, la gestion d'une société ne se limite pas uniquement à la compétition et aux objectifs sportifs, mais à une certaine stabilité financière pour pouvoir disposer des moyens de sa politique. A l'ASMO, on veut rester fidèle à la philosophie de club formateur et réussir cette nouvelle étape, d'autant plus qu'il y a du talent; il ne reste qu'à respecter les critères pour se mettre en conformité avec les objectifs assignés par la direction. |
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