|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les adjoints de l'Education ne comptent pas prendre part à la prochaine
rentrée scolaire prévue pour le 11 septembre 2011. C'est ce qui a été décidé, lors
d'une assemblée générale qui s'est tenue hier au siège du Syndicat national des
travailleurs de l'Education, à Alger. Plus de 30 wilayas ont été représentées
lors de cette rencontre où les adjoints de l'Education ont décidé d'une grève
d'une journée qui sera suivie de sit-in devant les directions de l'Education de
wilaya.
Le président de la Coordination nationale des adjoints de l'Education soulignera que « les doléances exprimées par ce corps de l'Education nationale, à la tutelle, sont au même point et aucune avancée dans ce dossier n'est à mentionner.» Le président de cette coordination M. Fertaki signalera que « les dizaines de rencontres que les représentants des adjoints de l'Education ont eues avec la tutelle sont restées sans suite et ce, malgré les promesses formulées par cette dernière ». Deux rencontres avec le ministre de l'Education nationale ont déjà été organisées sans pour autant faire avancer le dossier de leurs revendications. Pendant l'année en cours les adjoints de l'Education ont organisé 3 sit-in : le premier, le 9 mars, un deuxième de 3 jours (29-30-31 mars) et un troisième, le 23 avril devant l'APN à Alger. Lors de ces mouvements, la coordination a été reçue par le SG et par le directeur du personnel de l'Education nationale et des promesses ont été faites pour le transfert de leurs dossiers à la direction de la Fonction publique (DGFP). Mais les choses sont restées en l'état. Les adjoints de l'Education s'estimant lésés par un statut particulier « fait à notre insu, en 2008, et qui non seulement nous obstrue toutes possibilités de promotion dans notre carrière, mais aussi avec des conséquences directes dont notre rétrogradation de la catégorie 11 à la catégorie 7, en même temps que nos salaires ont diminué de 1.000 DA jusqu'à 17.000 DA », indique un représentant des adjoints de l'Education. Ces derniers réclament un classement à la catégorie 10, aux lieu et place de la catégorie 7, dans laquelle ils sont actuellement classés et revendiquent le droit à la promotion dans leurs carrières. |
|