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Parce que l'opération de réfection de la rue principale de la cité s'est
limitée à son nettoyage et l'étalement de la fraise et au compactage seulement,
les habitants de la cité El-Gammas qui s'attendaient
à un travail plus complet qui se serait achevé par le goudronnage de la
chaussée, sont montés hier au créneau, pour exprimer leur mécontentement et
dénoncer les travaux réalisés jusqu'à présent.
« C'est la montagne qui accouche d'une souris et c'est vraiment désolant, car nous avons attendu depuis plus d'une année, le démarrage des travaux. Et tout ce qu'on peut dire c'est que les résultats sont nettement en dessous de nos espérances», a commenté hier avec dépit, le président de l'association «Afak» des «800 logements», M. Boukhelia. Lui et ses collègues du comité de quartier, se sont longuement étalés sur la qualité du travail réalisé, «du travail provisoire, reprochent-ils, d'autant plus que l'opération n'a pas touché la partie inférieure du quartier des «800 logements» dont les habitants continuent toujours de souffrir de l'état de la chaussée», disent-ils. En plus de cela, ont poursuivi les membres de l'association, «il n'y a ni avaloir, ni regard pour évacuer les eaux pluviales qui descendent de la colline surplombant la cité, en période d'hiver. Ce qui fait craindre que tout le travail qui vient d'être fait et qui aurait coûté, selon nos informations, plus de 650 millions de centimes, sera réduit à néant par les eaux dès le prochain orage». Nos interlocuteurs ont signalé, d'autre part, le vol des déchets qui ont servi à remblayer la rue et affirment avoir signalé le phénomène aux responsables du secteur urbain qui auraient, selon leurs dires, avoué leur impuissance devant de tels cas. Contacté hier, le délégué du secteur urbain d'El-Gammas, M. Bouchama, tout en confirmant «la nature provisoire des travaux effectués à la rue principale de la cité, a expliqué que cette mesure a été imposée par l'état d'avancement du projet d'assainissement de toute la cité dont les études sont en cours. Et partant de là, le goudronnage des rues ne se fera qu'une fois cette opération achevée. Nous faisons ce que nous pouvons et avec les moyens mis à notre disposition», a-t-il dit en ajoutant que, pour le moment, l'essentiel est que cette rue soit carrossable à tel point que les riverains en sont arrivés à dresser sur le parcours des «dos d'âne» pour empêcher les véhicules de faire de la vitesse». Confirmant aussi ce qu'à coûté la réalisation des travaux provisoires, M. Bouchama à affirmé : «nous avons, à maintes reprises, fait comprendre aux riverains, ainsi qu'aux membres de l'association d'ailleurs, que nous ne pouvons pas faire les choses de manière définitive tant que le travail global d'assainissement, qui constitue un préalable, n'aura pas été réalisé dans la cité». |
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