C'est le flou le plus total au sein du NAHD car on ne sait plus qui sont
les dirigeants qui tiennent les rênes du club. En effet, à l'heure actuelle deux clans s'affrontent ouvertement en réclamant
leur leadership sur la direction du club. D'un côté, il y a le clan de Ould Zmirli qui, après avoir
retiré sa confiance au président Manaâ, donne
l'impression de maîtriser la situation en procédant au recrutement de nouveaux
joueurs et même en désignant Medjahed Nabil comme
entraîneur. Cette façon de faire cavalier seul avec les membres du bureau
actuel risque de capoter en raison du refus de la ligue professionnelle d'accepter
le dossier de reconnaissance. Effectivement, cette dernière, saisie par le
deuxième clan que représente Manaâ Guenfoud, a préféré laisser le dossier du NAHD en stand-by
en attendant une décision légale au conflit qui secoue le club de Hussein Dey. Manâa a ainsi réussi à convaincre la LFP, le MJS ainsi que la FAF, à se pencher de près sur
cette affaire rocambolesque qui traîne au sein du NAHD. Manâa
est monté au créneau pour dénoncer ce qu'il a appelé «l'illégalité de la
démarche de dirigeants qui n'ont aucune prérogative pour déposer le dossier
d'engagement au niveau de la LFP,
laquelle a estimé qu'il lui manque le registre de commerce qui est toujours en
mon nom». Cette situation inattendue inquiète au plus haut point les supporters
lesquels réclament la fin de cette crise qui risque de porter préjudice à leur
équipe.