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Les souscripteurs
au projet de lotissements d'El Ménia ne décolèrent
pas contre la décision de l'agence foncière de la wilaya de Constantine, dont
le directeur a annoncé dernièrement l'annulation de ce projet, en considération
que ce site a été retenu pour la construction de logements sociaux.
Selon des représentants des 350 souscripteurs de ce lotissement, «cela fait maintenant plus de 30 ans que nous attendons de bénéficier de terrains dans cette partie de la commune du vieux rocher, et c'est vraiment un choc pour nous que d'entendre pareil revirement. Et il est exclu que nous nous en accommodions», diront-ils. Et de poursuivre que «si on croit que la proposition de nous indemniser par d'autres logements ou d'autres commerces nous arrange, on se trompe. Nous tenons à nos lotissements et nous ne voulons ni être remboursés ou indemnisés ni compensés par des appartements et autres commerces. D'ailleurs, à ce propos, nous avons saisi par correspondances le wali, que nous prions d'intervenir dans ce dossier et nous rétablir dans nos droits». Et nos interlocuteurs de rappeler que le lancement du projet date de 1988. Et d'ajouter que d'autres projets de lotissements ont été lancés à la même période, à savoir celui de Aïn El Bey 1 et 2 ainsi que celui d'El Berda (à Djebel Ouahche.) «Pour nous, candidats au lotissement d'El Ménia, chacun a payé l'équivalent de 10% du coût du terrain auquel il a souscrit, avant même le tirage au sort qui a eu lieu à la fin de l'année 88. Ensuite, il s'en est suivi un temps mort jusqu'en 2004, où cet intervalle de temps a été occupé surtout par les recours en justice des privés qui revendiquaient la propriété des terrains à lotir en question et la fixation des indemnisations à leur avancer. Et ce n'est qu'après le règlement de ce dossier que l'agence foncière a procédé à la convocation des candidats aux lotissements pour le versement du complément du coût desdits terrains, soit les 90% restants. Depuis cette date, si les travaux de viabilisation se sont poursuivis même si cela a eu lieu à un rythme plutôt long, les informations sur le sujet devenaient de plus en plus rares et les contacts avec l'agence de plus en plus difficiles, jusqu'à la dernière sortie du directeur remettant tout en question», disent les concernés. En l'absence de celui-ci, parti en congé annuel, un des responsables, questionné hier, fera savoir que le projet est en vérité en stand by et rien n'est encore tranché en la matière. En effet, le site fait l'objet d'une étude technique qui est en cours, et ce n'est qu'une fois ficelée qu'il sera possible de déterminer sa destination exacte : soit autoriser les constructions, soit le retenir pour autre chose. |
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