Pour un début de festivités artistiques
prévues à Sidi Bel-Abbès cette semaine, c'est un
gâchis constaté tout au long de la journée d'inauguration qui s'est déroulée
hier. Il semble que la malédiction s'est abattue sur la septième édition du
festival international de danse populaire qui récemment a fait l'objet d'une
virulente polémique autour de sa délocalisation. Pour ouvrir le bal des
déboires, il y a lieu de signaler le boycott quasi total des associations
locales qui devaient participer à une présélection pour la participation au
festival. En effet, 2 troupes folkloriques sur les 20 prévues dans le programme
se sont présentées à la maison de la culture Kateb Yacine pour concourir. L'itinéraire
de la parade programmée depuis le stade du 24 Février a été écourté puis
troublé par un important orage qui s'est abattu sur la ville et s'est dissipé
juste après avoir dispersé les festivaliers d'une vingtaine de pays étrangers. Pour
reprendre des commentaires sur la place publique, « même la nature a été
curieusement défavorable à cette édition controversée ». Malheureusement pour
les organisateurs, les déconvenues ne se sont pas arrêtées là. La soirée
d'inauguration qui devait se tenir au stade des Trois Frères Amarouche a été transférée en dernière minute vers la
maison de la culture Kateb Yacine, mais cette fois pour une coupure du courant
électrique qui a plongé tout le quartier dans une totale obscurité. Jamais un
malheur ne vient seul, dit-on, puisque finalement il ne s'agissait pas d'une
panne légère dans le réseau de Sonelgaz mais tout un
poste de transformation qui a été contre toute attente grillé
et il fallait de lourdes réparations. La soirée d'inauguration du festival de
danse populaire jumelé cette année avec Tlemcen s'est déroulée dans la
déception dans une salle où les participants étaient plus nombreux que le
public.