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Nous demandons au
wali d'intervenir pour mettre un terme aux agissements du directeur régional
des Oeuvres universitaires envers les syndicalistes et les travailleurs, affiliés
à notre organisation. Dans le cas contraire, il y aura une nouvelle escalade
dans les protestations et même des marches qui vont être organisées dès la
prochaine rentrée universitaire », a menacé hier le secrétaire général du
bureau de wilaya de Constantine du SNAPAP, M. Mourad Djebassi,
dans une conférence de presse qu'il a organisée au siège de ce syndicat. Le
conférencier est allé plus loin en exigeant «le départ de ce directeur qui, selon
lui, s'acharne sur son syndicat et ses membres». En effet, a-t-il ajouté, «ce
monsieur s'amuse à installer lui-même, à travers les résidences universitaires,
des sections syndicales sous les couleurs de l'UGTA, en
veillant à choisir des éléments à sa dévotion». Présent à la conférence de
presse, le secrétaire national du SNAPAP chargé de l'organique, M. Belmili Layachi, est intervenu
pour dire: «aujourd'hui, le SNAPAP, semble déranger des responsables, notamment
aux Oeuvres universitaires. On peut dire en effet que nos éléments sont
considérés comme dangereux pour les intérêts personnels de ces responsables. Maintenant,
nous sommes parvenus à la conclusion que les vrais motifs de la crise qui est
apparue à la résidence Lalla Fatma N'Soumer, après l'installation de notre section syndicale
résident dans la présence même de ce syndicat qu'on veut éliminer à tout prix».
Au début de sa conférence de presse, M. Djebassi, faisant le bilan des actions entreprises par le SNAPAP depuis le dernier congrès de wilaya des 21 et 22 mars derniers, a retracé les péripéties qu'a connues cette section syndicale depuis son installation. «A l'heure où je vous parle, a-t-il annoncé, les membres de la section se trouvent aux bureaux de la 2ème Sûreté urbaine de Ali Mendjeli où ils ont été convoqués suite à une plainte déposée par le directeur régional des Oeuvres universitaires, à la suite de la grève qu'ils ont déclenchée le 12 mai dernier». Il a reproché ensuite à ce responsable «de s'acharner sur les membres du SNAPAP en faisant pleuvoir sur eux des sanctions administratives». Et d'ajouter que le wali qui a reçu les membres du bureau de wilaya du SNAPAP, en date du 13 juin dernier, a promis qu'il allait prendre personnellement en charge ce problème et le régler. «Malheureusement, a affirmé M. Djebassi, le directeur régional, a encore sévi contre les travailleurs en procédant à des ponctions sur salaires non réglementaires, puisque le tribunal administratif de Sidi Mabrouk, qui avait été saisi sur la légalité de la grève, avait ordonné seulement la suspension de celle-ci et la section syndicale Snapap a obtempéré en gelant la grève». Le secrétaire du bureau de wilaya a révélé également que les travailleurs de la résidence Lalla Fatma N'Soumer sont dans l'attente de la décision de justice, à propos de la requête introduite par la direction régionale des Oeuvres universitaires contestant la légalité même de leur section syndicale. |
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