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L'été est synonyme de vacances, de célébrations de mariages, circoncisions
et autres fêtes. Nombre de familles demeurant
à Oran, dans les différentes contrées du pays et en Outre-mer, préfèrent célébrer ces évènements dans les habitions louées pour la saison estivale, dans l'une des localités côtières jalonnant le littoral ouest où encore, pour les plus aisées, dans leur deuxième résidence. La plupart d'entres d'elles s'approvisionnent, pour ce besoin, dans les marchés essaimés à travers la daïra d'Aïn El Turck, sans regarder à la dépense et encore moins aux prix affichés. Cet état de fait, qui semble de prime abord anodin, suscite la désapprobation de la ménagère domiciliée dans ladite daïra à titre permanent. « Les commerçants exploitent cette période de l'année pour augmenter les prix des produits proposés à la vente de leur propre chef. Quelques-uns acceptent de nous accorder certaines exceptions, en sachant que nous sommes leurs clientes pour le reste de l'année mais cela n'est pas évident », a fait remarquer l'une d'entre elles. « Le comportement de certains estivants, ne m'émeut nullement. Néanmoins, il est malheureusement à l'origine de répercussions indésirables sur mes économies » a-t-elle ajouté. Il faut également souligner le véritable calvaire enduré, pendant cette période de l'année, par ceux dont le poste d'emploi est à Oran où ses environs. Ce calvaire s'intitule le transport, plus particulièrement pour les familles ne disposant pas d'un véhicule personnel. « Je ne peux dire tout ce que j'endure chaque été et ce, pour regagner mon poste de travail à temps dans la localité de Chteibo. Heureusement que l'entreprise où je suis affectée a mis à notre disposition un véhicule de transport du personnel, qui nous prend en charge à la place du 1er Novembre 1954 à Oran. La hantise réside cependant dans le retour, en fin d'après-midi, vers Aïn El Turck. Cela nécessite beaucoup plus de chance et autant de sacrifice sur votre modeste bourse pour dégoter un véhicule, qui daignerait vous transporter jusqu'à votre lieu de résidence», a confié une fonctionnaire dans une entreprise sise à Chteibo. Son cas n'est pas isolé. Nombre d'autres salariés sont confrontés à ce véritable parcours du combattant et ils sont unanimes à saluer le réaménagement et la prochaine ouverture de la route de la corniche supérieure, synonyme peut-être de la fin de leur calvaire. Des familles évoquent déjà la période de l'après- ramadhan, qui coïncide cette année avec la rentrée sociale. Pour ces familles, l'après ramadhan est propice pour goûter aux plaisirs que procurent un après-midi, au bord de la mer et au retour de la quiétude. « Hormis quelques grappes de personnes, composées de jeunes et moins jeunes, les plages où prévale une ambiance conviviale, sont désertes à la veille de l'entame de la saison d'automne. Une certaine animation s'installe au sein des lieux quelques instants après la sortie des bureaux et celle des établissements scolaire » indique un sexagénaire, natif de la localité de St Germain. « Des familles, accompagnées de leur progéniture, convergent vers les plages où elles s'installent pour prendre leur café ou leur thé. Les adultes s'adonnent à des jeux de société pendant que les enfants tentent d'imiter leurs fans dans des adresses pratiquées en football. A l'exception de quelques femmes d'un certain âge, la baignade ne prime généralement pas pour ces petits regroupements de personnes essaimés sur le sable» souligne un enseignant affecté à une école relevant de la daïra d'Aïn El Turck. Cet habitant de St Germain, à l'instar de beaucoup d'autres préfère de loin les autres périodes de l'année notamment celle de l'automne en raison d'une multitude de désagréments auxquels ils sont confrontés durant l'été. |
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