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USMAn: Tristesse et amertume à Annaba

par Tayeb Zgaoula

On dit souvent que les regrets ne servent à rien et qu'il faut tout simplement se remettre en question et retenir les leçons. Ce n'est pourtant pas le cas de l'USM Annaba, s'accordent à dire observateurs, techniciens et supporteurs les plus avertis, qui constatent qu'après avoir nourri de grands espoirs après son accession en 2007, l'USMAn a sombré cette saison corps et âme en raison d'une crise financière aiguë. Dans un environnement hostile et malsain, le président du club Aïssa Menadi, tiraillé de toutes parts, a déclaré la veille du fameux match contre le CABBA être seul à gérer le club et à faire face aux problèmes. Ce jour-là, les joueurs sont passés à côté de leur sujet, ratant une bonne opportunité de se mettre définitivement à l'abri en perdant deux précieux points, d'autant que le déplacement à Alger s'annonçait périlleux face à un potentiel reléguable qui a saisi sa chance. Toujours est-il que c'est malheureux pour le club phare de Annaba, au passé riche et glorieux. Une rétrogradation qu'aucun Annabi n'aurait imaginé: et ce qui est arrivé à l'USMAn est un peu l'histoire de ce film «Séduite et abandonnée». Parce qu'on a voulu sans doute aller trop vite en besogne, alors que la sagesse aurait dû prévaloir avant toute chose. Et la relégation de l'USMAn est au centre de toutes les discussions.

 Les commentaires vont bon train dans les cafés, les places publiques, le cours de la Révolution? La tristesse souffle sur la ville de Sidi Brahim. De Ras El-Hamra à Bouhdid, c'est le même refrain qui revient sans cesse pour une ville qui possède des infrastructures que beaucoup d'autres clubs envieraient. Les nostalgiques du football bônois vous diront que le football a des règles que l'on doit obligatoirement respecter. La formation et la gestion sont les clés de toute réussite. En tout cas, la chute de l'USM Annaba est amèrement perçue par des milliers de sportifs de la région et d'ailleurs.