Parmi les dossiers à l'ordre du jour des
travaux de la deuxième session ordinaire de l'APW de
Médéa pour cette année 2011, qui viennent de se dérouler, figurait celui de
l'emploi de l'insuffisance duquel souffrent aujourd'hui des milliers de jeunes
et moins jeunes, de cette vaste wilaya de Médéa, sans travail. Une situation
socio-économique qui est telle que quels que puissent être les moyens
financiers injectés par l'Etat, le programme de développement local qui est y
mené aujourd'hui ne peut résoudre, sur le long terme, tous les problèmes posés
et plus particulièrement celui de l'emploi. D'où cet appel pressant qui vient
d'être lancé, une fois encore, par le wali de Médéa, M. Brahim Merad, à l'adresse des investisseurs qu'ils soient locaux, régionaux
ou nationaux voire même étrangers. Un appel qu'il a réitéré lors de son
intervention à l'ouverture des travaux de cette deuxième session ordinaire de
l'APW de Médéa : « Il n'est plus utile de rappeler
que le créneau de l'investissement constitue la grande bouffée d'oxygène
qu'attend la population, en âge de travailler, de la wilaya de Médéa. Une
attente avec l'espoir de voir ses problèmes socio-économiques réglés dans une
très large mesure avec notamment la création d'emplois. Pour cela, nous avons
décidé de mettre à la disposition des éventuels investisseurs deux nouvelles
zones d'activités industrielles à Berrouaghia et Ksar
El-Boukhari en plus de celle déjà existante à Harbil. Et c'est à nous, exécutif et élus, de convaincre et
ramener les investisseurs », dira-t-il. Une situation qui a fait que l'une, la
plus importante d'ailleurs, des sept recommandations proposées par la
commission des affaires sociales de l'APW de Médéa, chargée
du dossier de l'emploi, a porté sur justement « l'encouragement à
l'investissement dans le secteur agricole plus particulièrement car créateur
d'emplois de façon toute naturelle vu que la wilaya de Médéa est une région à
grande vocation agro-pastorale ».
Un
problème de l'insuffisance, pour ne pas dire carrément absence, de
l'investissement dans la wilaya de Médéa qui devrait commencer à trouver une
solution dans les tout prochains mois suite aux promesses qui ont été faites, le
17 mai dernier, lors de la journée d'études « les opportunités d'investissements
dans la wilaya de Médéa » qui avait été organisée à Médéa par le wali, M. Brahim
Merad, en étroite collaboration avec M. Abdelkrim Mansouri, le directeur
général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI). Des
promesses venues de groupes industriels très importants à l'image du « club des
entrepreneurs et industriels de la
Mitidja », du « groupe SIM »? et appuyées par M. Abdelkrim Mansouri qui n'avait
pas manqué de souligner l'importance de cette journée d'études : « Une action spontanée
et combien encourageante qui nous donne l'occasion et l'opportunité de parler, discuter
et débattre de ce secteur, combien important car névralgique, de
l'investissement dans la wilaya de Médéa », avait-il dit. Et M.
Abdelkrim Mansouri de
conclure son intervention: «Cette journée d'études, combien riche en
enseignements, va nous permettre d'entrevoir l'avenir de l'investissement, et
par corrélation le développement socio-économique de la wilaya de Médéa, avec
un grand optimisme». Et c'est effectivement ce que souhaitent et attendent les
milliers de jeunes et moins jeunes de la wilaya de Médéa qui ont sont
aujourd'hui à la quête d'un emploi qui leur permettra de vivre décemment et
dans la dignité. Ce qui est tout à fait légitime.