
Au bout de cinq années de purgatoire, le CSC a pu enfin reprendre sa
place parmi l'élite. Pourtant, au départ de la saison cela n'était pas du tout
évident. Avec un retard énorme dans la préparation du fait que l'administration
n'était pas en place, outre un recrutement qui n'a débuté que dix jours
seulement de la date butoir du dépôt des licences, ce qui a obligé les
dirigeants à engager une course contre la montre pour recruter. Personne
n'avait parié à ce moment-là sur les chances du CSC de jouer l'accession.
Mais en dépit de tous ces facteurs
défavorables, le challenge a été gagné au-delà de toute espérance. On peut dire
donc sans risque de se tromper que le CSC a réalisé l'une de ses plus belles
saisons, sinon la meilleure de toute son existence. « Nous avons réussi à
atteindre notre objectif à cent pour cent en décrochant le titre de champion de
ligue deux», à déclaré le docteur Fersadou,
président du club amateur à la dernière assemblée générale. «Nous avons réalisé
l'accession sans déficit budgétaire» a enchaîné Hadj Chenni,
membre du conseil d'administration. «Et sans le moindre sponsor», a ajouté
l'autre membre du CA, Boukhezra. Sur un plan
technique, le CSC a réalisé également une bonne performance en terminant en
tête devant le NAHD et le CAB en obtenant 14 victoires, 14 matchs nuls, ne
concédant qu'une seule défaite et une sur tapis vert suite aux évènements
survenus à Batna avant le match contre le MSPB.