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L'hécatombe continue sur nos routes. Quatre
personnes âgées entre 24 et 35 ans ont trouvé la mort dans un accident de la
circulation, survenu hier, sur la route de la Corniche oranaise. Le
drame s'est produit durant la nuit de jeudi à vendredi, lorsqu'un véhicule
léger a dérapé avant de terminer sa course dans le ravin.
Bilan : quatre morts, deux hommes et deux femmes. Selon des sources hospitalières, les corps des deux femmes ont été repêchés dans la mer et l'une d'elles était encore vivante. Cette dernière a succombé à ses blessures après son évacuation à hôpital. Les dépouilles mortelles ont été transférées à la morgue. Une enquête a été ouverte. Les accidents de la circulation ne sont pas près de baisser. Durant les dernières 48 heures, 15 personnes on été blessées dans 10 accidents survenus dans plusieurs quartiers de la ville d'Oran. L'excès de vitesse est ce phénomène qui a endeuillé des centaines de milliers de familles, handicapant des milliers d'hommes et de femmes. Tous ont cette idée obsédante : accélérer au maximum vu l'amélioration, ces dernières années, de l'état des chaussées. La saison estivale est la période qui enregistre le plus grand nombre d'accidents. L'alarme est tirée, vu le flux important d'estivants. Des jeunes et moins jeunes appuient sur l'accélérateur sans ce soucier du danger qui les guette, eux et d'autres usagers de la route. La route continue à faucher des vies humaines tandis que des centaines voire des milliers de chauffards se moquent royalement du code de la route, ancien ou nouveau. Face au terrorisme routier, les amendes et les retraits de permis de conduire constituent les seuls moyens d'action coercitifs, la finalité étant de faire baisser le nombre d'accidents, tout en faisant appliquer le code de la route, dans toute sa rigueur. Les retraits de permis de conduire et les amendes de 2.000 DA constituent les pénalités qui font trembler les délinquants du volant, qui interceptés par les opérateurs du «radar» inventent des histoires rejetées en bloc par ces derniers. |
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